Le retour de la vengeance de la blogueuse

Publié le 11 octobre 2011 par Fyfe
Le problème quand on s'absente trop longtemps du blog, c'est qu'on a laissé périmer 50 idées de billets, et qu'on ne sait plus trop par où recommencer. Du coup, on attend encore un peu, et hop, en moins de temps qu'il n'en faut à un JFCoppé ou une NMorano pour me donner envie de leur coller le nez dans les couches du Crampon, c'est la spirale infernale et pif paf, ça fait un presque mois.
Plutôt que de laisser passer un autre mois qui flirterait peut être bien avec une année, voilà un billet sans queue ni tête, digest de quelques trucs qui me sont passés par la tête et qui auraient du faire l'objet de billets si je n'étais pas aussi occupée par des activités aussi nombreuses qu'impondérables du genre travailler, faire des chatouilles au Crampon, ou passer mes soirées à regarder V (série nouvelle version) avec Mr PetiteGraine tout en nous remémorant comment Diana elle faisait quand même super peur.
La Babygym.
Gros, gros échec.
On a bien fait d'attendre une semaine de plus avant de signer (et payer) pour l'année.
La dernière séance a mobilisé pas moins de trois adultes pour canaliser le Crampon : une des animatrices, ma soeur, venue en spectatrice immortaliser les prouesses de son filleul (elle n'a pas été déçue), et moi même.
En une demi-heure, pas moins de trois adultes, donc, se sont épuisés à :
  • tenter de convaincre le Crampon que non, non, on ne pouvait pas courir comme un dingue et se jeter sur tous les praticables mous (cela revient peu ou prou à jeter une blogueuse beauté dans un Séphora lors d'une journée "tout est gratuit", et lui interdire de toucher ou d'emmener quoi que ce soit. Évaluez le challenge).
  • inciter le Crampon à participer aux échauffements en se ridiculisant copieusement (et je fais le serpent, et je fais la girafe, et je fais la marche de l'éléphant... Tu fais pareil, Crampon ? NOOOOOON. Mais il s'est bien marré à nous regarder assis à l'écart)
  • lui proposer 500 fois de sauter sur le trampoline quand c'était son tour, sans aucun succès. Mais devoir le rattraper au milieu du trampoline dès que le groupe est passé à une autre activité.
Est arrivé le moment où la cheffe des animatrices (âgée de 17 ans et demi selon mes estimations) m'a expliqué avec un regard contrit que les parents ne pouvaient pas rester dans ce groupe-là, donc Madame, il faut penser à couper le cordon maintenant et aller vous poster sur le balcon pour laisser les pros travailler.
L'espace d'une nanoseconde, j'ai pensé lui répondre que les parents pouvaient rester avec le groupe des petits, celui qui correspond à l'âge du Crampon, et que clairement ce zozio-là leur serait ingérable si je m'éloignais.
Heureusement, une étincelle de raison m'a ramené à plus de pragmatisme. Ah tu le veux mon gamin ? MAIS PRENDS LE, FAIS TOI PLAISIR ! Moi de toutes façons j'étais prête à le balancer par dessus les barres asymétriques, alors...
J'ai donc quitté le praticable sans me retourner. Arrivée dans la mezzanine, j'ai pu constater que le Crampon n'avait pas encore remarqué mon départ, fort occupé à faire boing boing (sic) sur les trampolines où les ados s'entraînaient à faire des quadruple salto boucle piquée triple lutz. Sans les mains. Ou un truc du genre, bien infaisable, avec des réceptions euh... aléatoires. Pas franchement adaptées à la cohabitation avec un zébulon de presque 3 ans.
J'ai ensuite bien pu me régaler à observer ces demoiselles tenter de ramener dans le groupe mon Crampon hurlant à la mort, et se débattant comme si sa vie en dépendait.
Ça a duré... oh bien 2 minutes et demi je dirais. Et puis elles me l'ont ramené, un peu piteuses, et on est partis la tête haute, mon psychopathe de fils, ma sœur ébahie et peut être un poil traumatisée, et moi.
Fin de l'épisode Babygym. Crampon 1 - Fédération Française de Gym 0.
Le record absolu de grasse mat'
Ironie du sort, quelques jours plus tard, nous étions invités par une journée très ensoleillée (si, si, souvenez vous, y a une semaine on avait TROP chaud) à fêter un anniversaire familial dans une maison
à la campagne, avec un TRAMPOLINE dans le jardin.
Le Crampon s'était réveillé avant 6h (joie), a zappé la sieste, et passé l'après midi à faire boing boing en alternance avec "jouer à la bagarre" avec son cousin. Il était hilare, et tellement rouge et transpirant que la famille prenait les paris sur le moment où il s'écroulerait raide endormi.A 22h30, il était allongé sur le canapé et regardait des dessins animés avec ses cousins, sans donner aucun signe de fatigue.
Ce n'est que dans la voiture, sur la route du retour, qu'il a rendu les armes.
Jusqu'à 11h10 le lendemain matin.
JUSQU'A 11h10.
On parle d'un môme qui s'est réveillé à 9h30 après un nouvel an où il avait fait l'andouille et refusé de se coucher jusqu'à 5h du mat' (je le revois courir gaiement sur le trottoir alors que nous attendions notre taxis, complètement défaits, et nous interroger anxieusement sur la possibilité que cet enfant soit un alien).
Bref, je veux un trampoline.
Il paraît que sur mon balcon, au deuxième étage, ça craint.
Je ne veux rien savoir, le trampoline est mon ami, mon sauveur, je le veux.
Trampoline 1 - Crampon 0 (la revanche de la fédé de gym ??)
De la météo et des Visiteurs
(si, si, y a un lien)
Je tiens à dire que je vis en double pull + polaire depuis ce week-end, chez moi (le chauffage collectif sa mère n'a pas démarré), et au bureau (le chauffage collectif sa mère n'a pas démarré non plus), et que je le vis plutôt MAL (doux euphémisme pour dire que je passe mon temps à chouiner, grelotter, et réclamer des thés brûlants).
Aussi, quand je croise des gens en chemisettes ou en t-shirt dans la rue, ou dans les couloirs du boulot, une seule pensée me vient à l'esprit : ce sont des V. Des lézards quoi. Pas d'autre explication possible.
(si tu as moins de 30 ans, gougueul est ton ami).
Bref, j'ai froid ET j'ai peur.
Vieillesse ennemie
Je vais avoir 35 ans très tout bientôt.
Je ne sais pas trop ce que j'aurais pu écrire là-dessus. Ça dépend de l'humeur du jour, du sens du vent, et de la conjonction astrale.
Une liste mièvre de toutes les choses chouettes de ma vie (je suis scandaleusement chouchoutée par le bonheur).
Ou bien une ode à la dépression de celle qui bascule plus-près-des-40-que-des-30.
Sur ce, j'essaye de revenir vite.
Du bisou