Magazine Humeur

Dieu, l'homme et l'Eglise.

Publié le 12 octobre 2011 par Perceval

 

Dieu avait besoin d'un père pour Son peuple.

Il choisit Abraham (un vieillard !). Abraham se leva.

Dieu avait besoin d'un porte-parole.

Il choisit un timide, qui bégayait ! Moïse se leva.

Dieu avait besoin d'un chef pour conduire Son peuple.

Il choisit le plus petit, le plus faible ! David se leva.

Dieu avait besoin d'un roc pour poser l'édifice.

Il choisit un renégat ! Pierre se leva.

Dieu avait besoin d'un visage pour dire aux hommes l'amour.

Il choisit une prostitué ! Ce fut Marie de Magdala.

Dieu avait besoin d'un témoin pour crier Son message.

Il choisit un persécuteur ! Ce fut Paul de Tarse.

Dieu avait besoin de quelqu'un pour que Son peuple se rassemble

Et qu'il aille vers les autres !

Il t'a choisi, même si tu trembles, même si tu vieillis....

Pourrais-tu ne pas te lever ?

jésus jardin oliviers agonie

Mgr Jean-Baptiste Pham-Minh-Man, Archevêque de Saïgon.

Extrait de l'allocution prononcée à la fin du Concile de Vatican II le 8 décembre 1965 par le Cardinal Franz König

Que l'Eglise du Christ soit : une Eglise qui accueille, une Eglise des portes ouvertes.

Une Eglise qui réchauffe, une Eglise maternelle.

Une Eglise pleine de compréhension et de compassion, qui accompagne toute pensée, toute joie et toute souffrance.

Une Eglise qui rit avec les hommes et qui pleure avec eux.

Une Eglise pour qui rien n'est étranger et qui ne se comporte pas comme une étrangère.

Une Eglise humaine, une Eglise à notre mesure.

Une Eglise qui sait attendre ses enfants comme une mère.

Une Eglise qui cherche ses enfants et marche à leur suite.

Une Eglise qui va chercher les hommes là où ils sont : au travail et dans leurs loisirs, aux portes des usines et sur les terrains de foot-ball, entre les quatre murs de leurs foyers.

Une Eglise des jours de fêtes et une Eglise du traintrain quotidien.

Une Eglise qui ne se livre pas au commerce et qui ne marchande pas, qui n'impose pas de conditions et n'exige pas de garanties.

Une Eglise qui ne s'enferre pas dans la politique. Une Eglise qui ne fait pas de morale.

Une Eglise qui n'exige pas et ne délivre pas des attestations de bon comportement.

Une Eglise des petits, des pauvres qui n'ont pas connu le succès, de ceux qui ploient avec peine sous leur fardeau, de ceux qui connaissent ou ont connu l'échec dans leur existence, dans leur profession, dans leur vie de couple.

Une Eglise de ceux qui restent dans l'ombre, de ceux qui pleurent et connaissent le deuil.

Une Eglise de ceux qui vivent avec dignité, mais également des gens indignes, des saints mais aussi des pécheurs.

Une Eglise qui cherche non pas de pieuses paroles, mais l'action discrète qui apporte une aide.  

Une Eglise du Peuple.  

Cardinal Franz König (1905-2004) : Extrait de son allocution prononcée à la fin du Concile de Vatican II, le 8 décembre 1965.


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