Cette semaine va sentir bon, vu que je vais vous parler de cette petite boutique ultra bobo : Le Labo.
Située au coeur du quartier hypra tendance de Nolita à New York, au 233 Elisabeth Street, je me devais d’y aller faire un tour. Ca fait quelques temps déjà que Colette vend les senteurs de ce labo, à des prix exorbitants. Tout le milieu parisien branché ne jure que par ces essences, je me suis dit : NY me voilà, va donc voir le produit originel, vachement plus In !
Avant de vous raconter toute l’histoire, un peu de culture : Le Labo, en francais dans le texte (bah ouais, c’est fash’ pour les américains, et puis on est un peu le pays du parfum quand même), se veut une boutique de senteurs artisanales. Ils reprochent aujourd’hui à nos parfums de grandes marques d’êtres industrialisés, vendus dans des supermarchés du luxe (faut comprendre Sephora et Marionnaud), et d’après eux, le parfum perd tout son côté chic, personnel, et fait maison. C’est vrai qu’il y a pas si longtemps que ça, les bourgeoises allaient se faire fabriquer leurs parfum sur mesure dans des petits shops de quartier qui ressemblaient fortement à des pharmacies de luxe. La boutique Guerlain sur les Champ Elysées retrace d’ailleurs toujours un peu cette ambiance de la Belle Epoque.
Donc le Labo a pour vocation de créer des parfum personnalisés, donc très cher. La marque a été fondée par Fabrice et Edouard, après un parcours dans le milieu du marketing et de la publicité ils fondent la marque en 2006. (je vous la fais hypra court, si ca vous interesse, tout est sur le site, et même en français dis donc) Le concept est attirant, très bien rodé. Et chaque elixir a son étiquette personnalisée, à votre nom, avec l’adresse du Labo. C’est chic.
Je me suis mis en quête de la Bergamotte 22. Oui les parfum ne s’appellent pas : « une nuit d’été « ou « déésse qui tue », mais très simplement Rose 31 ou Fleur d’Oranger 27. Moi c’est la Bergamotte que je veux. Et là, badaboom. Les prix m’ont direct refroidie. Compter 80 euros le baume à lèvres (sans déconner…) et 150 euros les 50ml.
J’ai pris mon temps, fait ma fashionista francaise passionnée, mais j’ai rebroussé chemin bredouille, faut pas déconner. La parisienne d’Yves St Laurent finalement c’est pas si mal. Surtout en Duty Free.
Sachez pour toutes celles qui veulent succomber à cette mode, que Colette pour une fois ne se moque pas de nous. Les prix de la boutique parisienne sont exactement les même que ceux du Labo américain. Pas la peine de traverser l’atlantique pour y faire une affaire. Seul hic, vous n’aurez pas la bouteille à votre nom, mais au nom de Colette. Petit détail maybe qui peut faire la différence.
Bisous les cui cuis !
Vic.
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