Finalement, mon dernier vrai travail (le KeuchKultur) dans une vraie entreprise avec de vrais collègues, de vrais supérieurs et de vraies photocopieuses, m'a fait avoir une réputation de subversif ; c'est le beau Fredinou, avec ses chemises mauves qui détrempées par la pluie collent à son corps, qui a dit ça.
Notre chef était une vraie connasse, manipulatrice, faux-cul, assez sale sur elle, qui mangeait des carottes* râpées tous les midis, et qui était parfaitement incompétente. On avait honte quand on se trouvait face à des interlocuteurs en rendez-vous et qu'elle ouvrait la bouche. On l'appellait la vieille pute, c'est dire.
Un jour qu'elle n'était pas là, je suis monté sur son bureau, je me suis mis à quatre pattes, je me suis frotté contre son clavier, j'ai léché son écran, je me suis touché avec sa souris, etc. Fredinou et Alinette me regardaient en riant, le dindon (une autre collègue) essayait d'avoir une conversation téléphonique normale.
Le seul regret que j'ai, finalement, c'est de ne pas avoir mis sa souris dans mon slip. Ca, ça aurait été subversif.
* tiens, si on enlève le "a", c'est rigolo !