Magazine Journal intime

Les longues nuits d'ici

Publié le 16 juillet 2006 par Spicynico

Il faudra donc que chaque matin apporte son lot de noctambules échoués. (et par là je réponds à mes deux précieux lecteurs récents).

Je peux pas photographier des costauds de la fourrière, pas envie d'avoir de problèmes. Alors, oui, lâchement, je photographie des épaves dans la rue.

Et il y a aussi des hôtels dans la rue ou l'on doit pouvoir louer les chambres à l'heure (on sait ce que ça veut dire). Je pense qu'il n'est pas nécessaire de louer une chambre, il y a aussi des recoins sombres (certains sont payants, on est rue Keller, je le rappelle).

Et ce matin j'ouvre la boutique sur le dos d'un policier en blanc en train de réaliser un contrôle de routine, je me dis que pour moi aussi c'est la routine, la police le matin dans cette rue fréquentée la nuit. Pour une fois, c'est un mec, assez mignon, mais terriblement hétéro (i.e. excitant à mort comme sait l'être un hétéro). Et après il dort dans sa voiture... Pas le temps de prendre la photo, il s'est réveillé. Un vrai dortoir ma rue...

Mais je dois quand même dire qu'on y achète les meilleures pâtes de tout Paris. Juste, ce ne sont pas les mêmes personnes


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