George et ses violons

 
 
Premier concert de la saison avec un retour direct dans ma folle jeunesse grâce au George qui faisait fantasmer toutes les filles de l'époque.

Comme ses fans, George Michael a vieilli et se produit cette fois avec un orchestre philarmonique. C'est donc statique (parfois trop) et rodé au centième de millimètre près (parfois trop). Et la star, c'est George, pas l'orchestre qu'on discerne à peine dans les jeux de lumière. Dommage...

Par contre, visuellement, c'est très beau avec des effets d'arabesques produits par des lignes colorées qui se font et se défont à l'arrière de la scène.

Alors ?

Alors, c'est quand même bluffant car, nom de nom, quelle sublime voix (qu'il module d'ailleurs à la perfection) !

Et puis, c'est George Michael. Le George Michael, pote d'Elton John, de Sting, de Bowie, d'Annie Lennox... Bref, c'est un demi-dieu qu'on a sous les yeux.

Et quand le demi-dieu, lors du premier rappel, enlève ses lunettes sombres, écarte les jambes et commence à onduler du bassin en nous balaçant un Freedom survolté, c'est la folie, une vraie communion qui fait enfin craquer le vernis et lui arrache de grands sourires ravis.

Du coup, oubliées, les chansons un poil dépressives : la salle était en transe comme au bon vieux temps.

C'est donc le souvenir que j'en garderai ainsi que quelques bonnes surprises comme cette sublime reprise de Roxane de Police :