Lorsque j'ai appris que l'insignifiant Arnaud Montebourg dont j'avais eu la naïveté de croire les discours, par ailleurs bien trop beaux pour être honnêtes, ne se désistait pour personne mais votait à titre personnel pour François Hollande. Une décision digne des pires moments des 3ème et 4ème républiques avec leurs radicaux-socialistes rouges à l'extérieur, blancs à l'intérieur mais surtout toujours auprès de la motte de beurre.
Je me suis remémoré l'inconséquence du sieur à travers son itinéraire politique, voguant au gré des courants, anti cumul cumulard, velléitaire, hésitant, souvent fanfaron, adorant jouer au jeune homme bien mis, ayant du mal à se contrôler lorsqu'il se met en scène, le verbe haut, sensiblement arrogant et les dents raclant le parquet.Matamore d'opérette, il ne faut pas lui en raconter, il n'hésitera pas à vous promettre qu'on ne l'y reprendra plus, puis trois jours plus tard, il recommencera à se brûler les ailes comme si rien n'était passé.Si Jean-François Copé dit craindre la bolchévisation de la France par notre turlupin de la gauche rose pâle-opportuniste, c'est qu'il est vraiment de mauvaise foi ! Mais ça, on le savait déjà !La sincérité de son ralliement à François Hollande, centriste socialiste mou et probable vainqueur, sent l'appel de la soupe et l'attirance vers un maroquin de récompense pour sa bonne volonté. Chassez l'ambition carriériste et elle revient au galop chez notre provincial aux dents si longues qu'il finira un jour par se prendre les jambes dedans. Eût-il rejoint Martine Aubry que ma critique eut été la même...Amis, je crois que notre pays a les politiciens qu'elle mérite. Les Français s'en aperçoivent, je sais qu'ils n'en peuvent plus de l'arrogance et des discours creux de Nicolas Sarkozy, mais pour autant, je me demande encore si le prochain scrutin mobilisera réellement l'électorat tant cette élection ne proposera certainement pas un choix de société mais un aménagement bancal d'un système idéologique fondamentalement injuste et inique.
En 2007, Montebourg déclarait sur Canal + lors de la campagne électorale pour les présidentielles, comme un jouvenceau pris au propre piège de sa bêtise, que le principal défaut de Ségolène royal était son compagnon François Hollande... Si j'osais , je dirais que les principales tares d'Arnaud, sont dans l'ordre son manque de jugeote, son immaturité médiatique et une absence totale de convictions politiques.Socialistes, voici venir le futur Fabius du parti socialiste !Requiem pour un tocard.
Amen !