Quand l’accouchement débute par la perte des eaux

Publié le 15 octobre 2011 par Madameparle

Cette rubrique est à vous. J’y publie les récits que je reçois.

Certaines histoires ressemblent à des contes de fée, d’autre sont beaucoup plus douloureuses.

J’ai pris le parti de tout publier.

La vie est ainsi faite.

J’attends le votre

madameparle@yahoo.fr

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Cette semaine Lisa nous raconte la naissance de sa fille.

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Mon accouchement c’est à ma fille que je souhaite le raconter…
Terme prévu le 10/04, comme toute les mamans ou presque 1 mois avant
je commence à n’en plus pouvoir de ton poids, de tes coups dans les cotes et le reste…
Ça fait bientôt 1an que je suis enceinte avec ma fausse couche survenue à 8sg,
tu es venue t’implanter dans mon ventre juste quelques petits 3 mois plus tard ♥
Nos débuts ont été difficile puisque selon les médecins tu devais toi aussi partir mais
tu t’es accrochée et c’est ça qu’on a deviné que tu serais une fille…
une grossesse qui aurait pu être parfaite sans tout ça,
Enfin bref on arrive fin mars et…. tu es toujours là!
27 mars, je vais me coucher avec mon gros ventre et là oh miracle
je dors du sommeil du juste pour une fois. Tu ne l’entends pas de cette oreille apparemment
car à 1h30 du matin je perd les eaux (merci à l’horrible alèse que nous avons supportée durant les 2 derniers mois),
j’appelle ton papa resté à jouer à la console.
Il me le dira plus tard mais il s’en est douté, j’étais trop bien réveillée!
Il me demande ce qu’il doit faire, « euh une serviette éponge se serait une bonne idée ».
Voilà c’est lancé, tu vas arriver mais pour le moment je n’ai rien a part cette flotte qui me coule entre les jambes.
Je décide donc d’aller prendre une douche, nous coupons les cheveux de papa pour le faire tout beau pour les photos,
il se douche aussi pendant que je termine nos sacs. un peu plus d’une heure plus tard nous décidons de partir pour la maternité.
Je les appelle pour prévenir de notre arrivée. Une fois sur place contrôle par la sage femme,
col peu ouvert et petites contractions que je ne sent même pas.
On me dit effectivement vous avez perdu les eaux mais ça n’est pas pour tout de suite, on me
monte en chambre, ton papa rentre à la maison se reposer avant le grand jour.
Si seulement on m’avait dit que la télé était déjà en route… Je passe une longue nuit éveillée,
les contractions commencent à être douloureuses vers 4h, je ne dis rien, je « subis ».
A 8/9h ton papa revient, j’ai déjà eu le droit à un contrôle, verdict pas de changement….
Vers 11h le contractions deviennent très douloureuses, ton papa ne sait pas quoi faire pour m’aider, il est là
c’est le plus important pour moi… A 12h30 j’appelle les sages femmes, c’est très douloureux, j’en pleure.
Aux environs de 13h30 on me descend en salle d’accouchement et ouiiii je veux la péridurale!
Ton papa part fumer une énième cigarette le temps de la pose. La péri fait son effet, j’ai moins mal, le temps passe…
Je recommence à avoir mal, à tout sentir, on me remet une dose de péri qui restera inefficace.
Ton papa est là, il me soutient même si il ne peux pas faire grand chose. Je me met à avoir très mal,
j’hurle (toutes mes excuses à ma voisine pour qui c’était également le 1er bébé…),
les sages femmes s’empressent de refermer toutes les portes  entre nous… il est est aux environs de 17h.
On me dit qu’il va falloir pousser, que tu arrives, mais je ne veux pas, j’ai mal, je suis fatiguée….
Et pourtant avec ou sans ma volonté il le faut alors je me reprends. Je suis tellement fatiguée que je pousse mal.
Tu viens, tu repars et finalement après avoir cru que jamais nous n’y arriverions jamais tu es là.
Nous somme tellement émus. Ton papa est drôlement fier de nous, lui aussi versera une petite larme.

Il est 18h04, tu es née.
On me pose cette petite chose sur le ventre, c’était donc toi ce petit truc qui gigotait tout le temps…
On ne te connait pas… Mais on apprend, chaque jour un peu plus…

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A qui le tour?

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