[VOIR EN AVANT CE QUI EST DERRIÈRE NOUS]
Voir en avant ce qui est derrière nous
La ligne d’horizon
Tracée à la pointe d’argent
Dans les brumes du matin
Se recompose sous les clairs nuages du soir
Les heures de sel
Figées à notre épaule
Redeviennent la mer
Un oiseau chante toujours dans le même arbre
Nous le voyons dans la différence
Des pas qui créent un constant paysage
Heather Dohollau, La Venelle des portes, suivi de Seule enfance, Éditions Folle Avoine, 1996, page 14. Frontispice de Tanguy Dohollau.
HEATHER DOHOLLAU
■ Heather Dohollau
sur Terres de femmes ▼
→ Point de Venise 7
■ Voir aussi ▼
→ (sur Lucarne de Nathalie Billecocq) d’autres poèmes de Heather Dohollau extraits des recueils Seule enfance et Pages aquarellées
→ (sur Poezibao) une fiche bio-bibliographique sur Heather Dohollau
→ (sur Poezibao) « Le lieu de la poésie de Heather Dohollau », un article de Béatrice Bonhomme
→ (sur Lettre de la Magdelaine) « Heather Dohollau : l’évidence lumineuse », par Ronald Klapka (7 juin 2005)
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