Magazine Journal intime

J’aurais aimé être inventrice (avec un PS en hommage aux rats et aux bénévoles de ground zero)

Publié le 15 octobre 2011 par Anaïs Valente

Certains auraient voulu être un artiste.

Certaines ont toujours rêvé d’être gangster.

Moi, j’aurais aimé être inventrice.  Ou inventeuse.  Ou inventatrice.  Bref, j’aurais aimé inventer quelque chose.

Et si possible quelque chose qui soit utile et qui rencontre un succès phénoménal.  Genre Apple.  Ou le post it.  Ou la roue.  Ou le fil à couper le beurre.

Mais malheureusement, malgré mes années de recherches, j’ai rien trouvé comme truc à inventer.  Ne me viennent à l’esprit que des trucs qui existent déjà.  Je manque cruellement d’imagination. 

L’autre jour, pourtant, j’ai trouvé.

Nous étions en pleine discussion de filles, savoir sur les rats qui aident au déminage avec leur petit Tshirt en hommage aux pompiers de NY (private joke), lorsqu’on a glissé sur les suppositoires.  Enfin sur le sujet de suppositoires, et sur la question de la mort qui tue : dans quel sens doit-on entrer un suppositoire ?

That’s the question.

Parce que quand j’étais gosse, je croyais qu’on entrait le suppositoire par la pointe.  Passque c’est logique, ça entre bien plus facilement avec cette pointe étroite.  Et une fois entré, le bout plat empêche la sortie, non ?

Mais ensuite, j’ai entendu dire qu’on ne l’entrait pas par la pointe, mais par le bout plat.  Plus complexe, mais une fois entré, ben la pointe permet qu’il entre encore plus, avec comme un mouvement d’aspiration, vous voyez ?

Et voilà le sujet de notre débat du jour : le sens d’entrée du suppo. 

A noter qu’il paraît que certains l’ingère par voie buccale, et ça, ça règle d’office le problème… et ça reste dans les annales, non ?

Enfin soit.

La réponse nous fut donnée par une professionnelle du suppositoire : il y a deux écoles.  Celle qui défend la thèse de l’entrée par la pointe, et l’autre, qui défend la thèse inverse.  Point barre.  Pas de meilleure façon de procéder, les avis divergent.

Et c’est là que j’ai eu mon idée d’invention de la mort qui tue.

Je vais inventer le suppositoire à deux pointes.  Qui entre facilement, puis qui est aspiré facilement.  CQFD.  CQFI.  Ce qu’il fallait inventer.

Question subsidiaire : une fois le suppositoire entré, comment l’empêcher de sortir ?  Voilà encore un truc à inventer tiens : le bouchon pour trou de cul empêcheur de sortie de suppositoire. 

D’ici peu, je serai riiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiche et célèèèèèèèèèèèèèèèèèèèbre.

PS : pour les rats démineurs, c’est ici, et pour les Tshirts hommage aux pompiers c’est là.

Les rats démineurs, c’est une idée géniale.  Et belge.  Cocorico.  En plus, on peut en adopter, et avoir de leurs nouvelles, car ils repèrent juste les mines, ils ne les font pas sauter en kamika(rat)zes…  Ouf. 

Quant au Tshirts, j’ai découvert cette assoc qui rend hommage aux pompiers survivants lors d’une émission bouleversante diffusée le 11 septembre, dans laquelle j’ai découvert que sur les 30.000 bénévoles sur ground zéro, 70 % étaient actuellement malades, gravement malades, et que les States ne faisaient rien.  Ils sont virés par leurs assurances car trop souvent malades, ne savent plus bosser, doivent vendre leur maison, la louer et dormir dans leur cave, sans parler de ceux qui sont déjà morts et n’ont pas le « prestige » des décédés le 11/9.  Rendre hommage aux 300 pompiers décédés, facile.  Aider les survivants agonisants, nada.  Dégueulasse.  Shame on them !  Cette assoc vend des articles divers et les bénéfices vont aux victimes de ces dommages collatéraux et je dis bravo.  Actuellement, je ne suis pas encore parvenue à commander mon Tshirt, car paypal refuse systématiquement mon paiement, malgré mes dizaines de validations (je vous dirai dans quelques semaines si j’ai reçu des dizaines de Tshirts…).  Mais un jour j’y parviendrai, j’aurai mon Tshirt et je l’enverrai au rat que je subsidierai, na.


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