Comme tant d’autres avant moi et autant après, sûrement, je me pose une seule question, toujours la même : est-ce que j’ose? Est-ce que j’ose écrire (téléphoner, je n’y pense même pas) à : Marcia Pilote de l’émission C’est ça la vie Marie Andrée Arsenault de l’émission radio Plus on est de fous plus on lit Ou tout autre recherchiste de médias qui a un rapport avec le monde littéraire.
Une question qui en entraîne bien d’autres : qu’est-ce que je peux faire? Comment aider l’éditeur? Ai-je besoin d’aider l’éditeur? De quoi je me mêle? Est-ce que je rêve en couleurs? Qu’ai-je à perdre? Est-ce au bord du harcèlement? Mon livre tiendra-t-il dans les librairies jusqu’au Salon du livre de l’Outaouais en mars 2012? Quand faut-il lâcher prise?
Je me dis que ce n’est pas dans trois mois que ce sera le temps de réagir, de promouvoir. On voudrait que la terre cesse de tourner ou ne tourne qu’autour de ce livre, comme si c’était le seul à défaut de ne pas être le meilleur. Tout me ramène à mon roman, même l’Halloween qui s’en vient parce que ce n'est pas tout le monde qui sait que cette fête origine en partie des celtes que plusieurs contes irlandais s’inspirent de citrouilles allumées (Jack O’lantern) alors je me porte volontaire pour leur apprendre tout en glissant que je viens de publier un roman sur mes ancêtres irlandais. Je me garde le lutin Leprechaun pour la Saint-Patrick et dans mon roman, j’ai fait raconter une partie de cette histoire à un de mes personnages.
Si j’ai tardé à être enthousiaste étant du genre à rester froide, lucide et distante avant la majorité des événements, cette fois je deviens carrément impatiente, incapable de rester en place et surtout inapte à commencer quoi que ce soit d’autre. Complètement gaga.