Magazine Journal intime

Let's Dance V.I.P

Publié le 02 octobre 2006 par Thierry

Moins on en fait, moins on veut en faire. C'est valable pour le sexe, le shopping et l'activité en général. Evidemment, pour les deux premiers, je ne fais que relater ce que l'on raconte.

Ceci dit, au bout d'un moment, faut quand même se bouger. Au risque de perdre ses amis, ses entrées, sa notoriété auprès des videurs et des barmen, ou sa capacité à évoluer en société. Après avoir passé plusieurs journées à trainer en sous-vêtements, à refuser différentes invit's et à ne sortir que pour aller chercher mon iPod laissé en réparation, j'ai enfin accepté, hier soir, de rejoindre mes potes pour boire un verre. 

Après avoir adopté un style totalement nouveau, et embrassé C&T pour son "on dirait un jeune premier", j'attrape mon sac et mon iPod pour rejoindre les filles Grand'Place.

"Si on allait danser ?"

Euh... Quoi ?

Je porte un pull en laine vierge, des sneakers blanches, je suis sorti de chez moi pour boire un verre tranquille, et pas pour me trémousser dans un club surchauffé et surpeuplé de pouffiasses. Après "L'inactivité te rend vraiment agréable !", "Tu deviens casanier ou quoi ?" et autres diverses complaintes, j'ai finalement accepté de les suivre au Network. Exactement l'endroit auquel je pensais en refusant d'aller danser... 

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On arrive tôt. Très tôt. L'est même pas minuit. Je sens déjà que ça va craindre. La nana à l'entrée me reconnait et me fait un clin d'oeil. Le club est vide, et là, je me souviens que j'avais entendu parler de leur nouvelle V.I.P Room, dont l'inauguration s'est faite deux jours avant. On y fonce, donc.

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La salle est très jolie. Leur sponsor est plutôt difficile à éviter : tous les écrans plasma sont une ode à Moët & Chandon. Les canapés en velours rouge accueillants -et diablement confortables-, les tables en verre, le bois lustré, les grands miroirs, et l'énorme lustre central nous plongent avec délectation dans une atmosphère baroque et chaleureuse. Very Dolce. Finalement, je reconnais que je suis pas si mal. La musique me submerge, le son est bon. Les morceaux qui passent sont de bons vieux tubes 80's / début 90's, et après avoir englouti ma Vodka/Caramel -offerte, ce qui est toujours bon- A., E. et moi commençons doucement à bouger sur le dancefloor.

 

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Rapidement, les morceaux nous font hurler de rire, hurler tout court, et bouger comme des fous. Les clopes s'enchaînent, les déhanchés se font plus sincères, les esprits sont plus détendus. C'est fou comme danser peut vous faire oublier tout ce qui emplit votre vie ! En fait, venir danser était une idée fabuleuse. E. semble épanouie, danse et bise les serveurs. Moi, je bise L., G., L., S., N., plus d'autres personnes dont je ne connais pas le nom. Ben oui, on est au Net ! On bouge, on éclate de rire, on mate. On s'étonne de voir la queue de gens qui patiente devant le cordon du salon, alors que nous étions entrés si facilement. 

La soirée ne sera pas longue. A. reçoit un appel de son cher et tendre. Mais on se promet que la semaine prochaine, on se la refait. En version longue.


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