Vodka, Sauce Indienne, et Tournant de Vies

Publié le 25 août 2006 par Thierry

Si vous êtes passé par la Place Charles de Gaulle hier, vous aurez forcément remarqué une trace de mon passage. Une bouteille de Vodka et un pot de sauce indienne éclatés sur le sol. 

Me voilà, sous la pluie, au beau milieu de la Grand'Place au beau milieu de l'après-midi, portant des Converses, un paquet de chez Méert -mon dessert pour mes invités du soir-, un sac du Furet -mon futur press-book, et le dernier Vogue-, un sac de la Fnac -Gossip Girls-, et un grand sac avec mes courses pour le dîner qui m'attend quelques heures plus tard.

Je revenais d'un déjeuner au Central Park avec M. et C., qui a encore duré plus de deux heures. C. devant partir rejoindre son Cher & Tendre, M. et moi profitions de nous retrouver seuls pour faire un peu de shopping. Elle et moi parlons de nous au passé, de son jules qu'elle cherche à reconquérir, de mes vacances à venir, de cet entretien qui est prévu pour mon retour, de cet article sur Lille dans Cosmo, avec la photo du cuty-sexy vendeur de chez Méert. Et c'est lorsque nous nous dirigions vers le Lina pour un café after-lunch, que mon sac de courses s'est déchiré par le fond.

Scrrrshhht, PAF, tschliiiiing.... Et merdeuuu ! C'est pas vrai ! !

Je croise mes frangins, on se retrouve à quatre en terrasse. Ma mère sort enfin de chez son coiffeur -où elle était depuis près de quatre heures- et nous rejoint. Je me suis senti nostalgique, assis avec ma famille et mon ex. Jusqu'à ce qu'elle sorte un propos digne d'elle, qui a le don de m'exaspérer.

Après un détour par Carrefour, un début de soirée avec mes deux petits frères, et quelques verre de Vodka-Martini, L. et E. arrivent chez moi. Table rouge blanche et noire, poulet au paprika, riz et la fameuse sauce à l'indienne. La soirée se passe bien. Si bien que j'en oublie que ce dîner a lieu parce que je ne reverrai pas L. avant son départ. Pas de nostalgie encore. Que de l'alcool et des clopes. Verre à cocktail dans une main, Marlboro dans l'autre. Eclats de rire aux larmes. Les hommes restent inévitablement le sujet de conversation principal. Ponctué par les vacances au Mexique de C&T, et quelques aveux de crainte quant à nos futurs respectifs. "T'as pas peur de partir ?" "T'as déjà un entretien !" "Ca y est, u as bouclé ta plaquette pour ton école ?". On commence à sentir le tournant de nos vies respectives. Mais ne parlons pas de ça... J'te ressers un verre ?