Envies de saison et de shopping

Vendredi, C&T est venu me rejoindre me rejoindre pour déjeuner. Outre la joie de déjeuner en namoureux avec mon Cher & Tendre, cela réglait le sempiternel problème du déjeuner. C'est également l'occasion, pour moi, de tester, pour vous, le nouvel Envies de Saison, place Louise de Bettignies.

Le concept est le même : un cadre ravissant, une cuisine plus qu'originale, un accueil charmant, un concept qui cartonne. Et qui se décline dans des locaux encore plus grands, et plus lillois que jamais.

Briques apparentes sur tous les murs, une ambiance différente à chaque étage. 

Après avoir hésité entre le déjeuner à la campagne, et le lunch dans la savane, on s'installe au dernier étage sur une immense table surplombée par deux lustres et ces grands murs de briques.

Le temps de dévorer un crumble aux épinards et leur divine mousse au spéculoos pour moi, un risotto façon tonton Eddy et une mousse au chocolat et Galak "crac crac" pour C&T.

J'y suis retourné ce midi n'ayant pour envie que de me retrouver seul et de dévorer un de leur plat extravagant et ce nouveau magazine pleins de promesses.

"Enjoy", qui consacre quatre pages à Manolo, autant aux frères Rautureau, et à Jimmy Choo, deux pages à Louboutin et à Pierre Hardy.

Quoi de mieux qu'un "déjeuner sur l'herbe" pour lire une bible de mode ?

Accompagné d'un sandwich au curry de Madras (dont mon palais se souvient encore), d'une San Pellegrino (Dieu merci !), et d'un fromage blanc au spéculoos, je me nourris de ma lecture autant que de ces délices culinaires.

Je pense aux soldes qui commencent demain. Je pense à une ancienne princesse qui se régalerait de ces papiers et de ce cadre autant que moi. Je pense à tout ce que je devrais faire samedi, lors de mon escapade parisienne. 

J'espère avoir le temps en une journée d'aller faire du shopping, de voir tous les gens que je souhaite voir, de déjeuner dans un endroit digne de ce nom, et d'accompagner mon frangin pour lui dénicher une tenue décente pour 1) la première fois de sa vie, 2) le mariage du père.

Je lui ai fait comprendre que cela était nécessaire :

"Tu vas profiter d'être à Paris pour te dégoter une tenue pour le mariage ?

- Je sais pas... Pourquoi pas, ouais...

- Ben, c'est les soldes ! Tu auras l'embarras du choix. Et j'ai cru comprendre que papa s'inquiétait quelque peu à ce sujet...

- Ouaip... On peut se faire un bout d'après-midi ensemble... Pour faire les soldes... Aaaarrrrggghhhh ! !"

Le pélerinage annuel de l'un est le supplice de l'enfer de l'autre.

Je retourne bosser. En me disant que demain commence le sport le plus épuisant qui soit ; que jeudi, j'organise une fête à l'agence ; que vendredi, c'est la journée la plus décisive de ma vie. Et que samedi, enfin, I'll be shopping.