Quand la Tour Eiffel rencontre la Place de la Bourse

Je ne vous parlerai pas de la Coupe du Monde. Non. Ca me gonfle déjà de ne pas pouvoir ouvrir un magazine –qu’il soit masculin ou féminin- ou allumer la télé sans pouvoir en entendre parler.

Déjà hier, pendant l’émission d’Arlette Chabaud, j’entend la journaliste demander eu facteur –O. quelquechose- s’il va continuer son militantisme pendant la Coupe du Monde… Non, mais sérieusement, c’est quoi ces conneries ? Demanderait-on à un homme politique –ou un facteur militant- s’il va continuer à bosser pendant la Fashion Week ? Non. Et pourtant, ...

Bref.

Aujourd’hui, grosses chaleurs, gros événement.

La Tour Eiffel rencontre la Place de la Bourse : mon pote Christophe, momunent parisien, était monté sur Lille pour un congrès à Euralille.

C., c’est mon pygmalion. Il a participé amplement, quand j’étais sur

Paris, à ce que je suis aujourd’hui. Il n’est pas l’homme que tu veux te faire –même s’il faut admettre qu’il était diablement séduisant dans son costume Dior Homme, avec ses Berluttis sur mesure, et ses lunettes Marc Jacobs. Il représente celui que tu veux être quand tu seras grand.

Malheureusement, je n’ai pas pu profiter de sa présence. Nos horaires étaient complètement incompatibles. Je quitte l’agence pour luncher à 12.45, son congrès commence à 13.00. Je finis généralement à 19.30, voire plus tard, il prenait son train à 17.02, ayant plein de boulot qui l’attendait. Je n’ai pu le voir que cinq minutes avant de filer au boulot. Suffisant à ses yeux pour me dire que j’étais très joli les cheveux aussi courts, qu’il était aberrant que j’aille bosser "en étant à poil", et que je devais manger plus...

Il m’a fait promettre de venir le voir. Il m’a fait promettre de l’appeler pour le billet de train.

J’étais tellement content de le voir. Et j’ai hâte de pouvoir redescendre sur Paris pour retrouver tout ce qui était ma vie, à l’époque. Et pour le voir, évidemment.