La pluie tombe...

Il y a des jours comme ça, où le monde est tellement triste et flippé que même le ciel ne peut s'empêcher de pleurer.

Où les mauvaises nouvelles s'enchaînent, et où même la vue d'une paire de Barbato ne peut plus rien pour vous. Des jours où tous vos choix vous semblent idiots, et tous efforts totalement vains.

Ce sont ces jours là que vous recevez un e-mail de votre plus vieille amie, qui vous annonce qu'après 8 ans de couple, et des fiancailles en Turquie, elle vient de se faire jeter par son cher & tendre. Qu'elle se retrouve dans cette grande ville qu'est Paris, à chercher un appart', sans mec. Et que vous vous sentez encore plus inutile.

Puis il y a d'autres jours. Et heureusement. Des jours où vous vous dîtes : " Bon, T., tu prends tes états d'âme, et tes p'tits coups de blues par les couilles, et leur montrer qui est le chef." Et d'ajouter " Tu dois rendre ton mémoire dans cinq jours, donc pas le temps..."

Voilà pourquoi, après une nuit de 3.30 de sommeil -à ce rythme, j'ai devenir dingue, moi... Et moche !- je commence à me dire que j'aimerai bien qu'il fasse au moins un rayon de soleil. On est quand même "Juin - 1"...

Hier, à l'agence, on a décroché un super budget, pour lequel j'avais planché. Budget en Allemagne. J'ai pu briller par ma capacité à parler anglais avec une allemande -qui parlait à peine plus anglais que français, ceci dit. C'était rigolo de voir mes bosses danser et crier dans le bureau, telles des adolescentes venant d'avoir leurs places de concert pour Lorie. Me suis dit que je voulais décidement faire ce job. Et que ça tombait bien...

Ouh, je suis là, je babèle, je babèle, mais faut que je finisse de me préparer. 3.30 de sommeil, ça se prend pas à la légère...