Les types...

Un de mes amis a eu récemment une conversation avec un garçon. Ce dernier lui reprochait de l'apprecier que pour ce qu'il lui apportait, et non pas en tant que personne.

Il m'avoua avoir eu envie de lui dire, pour lui faire comprendre que c'était faux, qu'il était un Type III. Mais réalisait que ce n'était pas forcément un argument aisément compréhensible.

En fait, c'est assez simple. Les hommes, sur Lille, sont comme les appartements. On trouve des studios, des Types I, Types II, Type III, et des Lofts.

La plupart du temps, comme pour les appart's, on s'arrête aux studios ou au Type I.

Les types II sont ce qu'il y a de plus recherché, et de plus utilisés. Et sont la passerelle pour le Type III.

Si le nombre de pièce correspond au nombre de date, le Type I équivaut au premier rencard. Pas forcément le plus agréable, il s'agit plus d'un entretien d'embauche autour d'un cocktail.

Le Type II, déjà plus agréable, plus spacieux. On se découvre. Et souvent, on s'arrête là.

Le Type III, c'est déjà une histoire lancée. Comme les logements, c'est le rêve de tout à chacun, mais ça n'est guère facile à dégoter, surtout dans notre village.

Les lofts, la plupart du temps, on n'y pense même pas. On se dit que c'est hors de portée. De temps en temps on en croise un, mais on ne songe même pas à le visiter. A quoi bon ?

Le fait de considérer un homme comme un Type III, était assez révélateur du stade émotionnel atteint. Assez proche pour connaître déjà plus ou moins la personne, suffisamment pour savoir qu'il était susceptible d'être intéressé.

Quant à moi ? Oh, moi, j'habite un hôtel particulier avec terrasse plein sud...