Magazine Journal intime

Enfin !

Publié le 28 avril 2006 par Thierry

Après une semaine riche en travail et en émotions, emplie de soleil et de grisaille, de hauts et de bas, de fatigue, de rires, de pleurs, et le tout saupoudré d'une crève momumentale...

... Voilà enfin ce putain de Week-End !

Après avoir passé la matinée à plancher sur les pilules minceur -futur budget de l'agence-, je déjeune sur le pouce, assis au pied de la pyramide de Rihour, téléphonant à une copine qui me remet le sourire au lèvres.

Enfin !
J'ai l'impression que durant ces derniers jours, mes yeux ont oublié d'admirer ma ville. La Gd-Place s'est transfor- mée en immense marché aux fleurs, l'ouverture de la nouvelle boutique Boss a été repoussée au mois de juillet, l' Hospice Comtesse est fermé pour travaux, les beaux jours ont ameuté tous les flamands.

Deux d'entre eux m'ont accosté pour les aider à remplir un questionnaire sur la ville.

Quel est le musée le plus célèbre de Lille ? Où se trouve-t-il ? Quelle fleur trouve-t-on sur les blasons de la ville ?

Après les avoir renseignées, elles m'ont complimenté sur mes chaussures. Cette journée n'est peut-être pas si mal, finalement.

Je reçois un coup de fil de E., qui me fait réalisé que je n'ai pas donné beaucoup de nouvelles, ces derniers temps.

Je retourne à l'agence. Monte des dossiers, vais chez un imprimeur. Appelle tous les imprimeurs de la ville pour dénicher celui qui me proposera des spirales en métal noir.

" Bonjour, vous avez des spirales en métal ?

- Oui. - Quelle couleur ?
- Blanc. - Pas de noir ? - Ah non, désolé.

- Tant pis, merci. Bonne journée, au revoir."

Je répète ce schéma une douzaine de fois, quand l'une me répond " argenté". Va pour argenté. C'est Rue Nationale. Bonne nouvelle, étant Gd-Place, c'est pas loin. Que je me souviens avoir pensé.

J'attrape mes clopes et mon téléphone, et j'y file. J'appelle C&T. Je marche. Je marche. Je commence à m'énerver, ça fait 15 minutes que je marche, et toujours pas l'ombre de cette imprimerie. Avoir C&T en ligne me fait du bien. Il me manque.

J'arrive enfin devant l'enseigne. Putain, je suis à l'autre bout de la ville ! " Bonjour !"

Une femme me relie mes dossiers. Pas de bol, elle a 55 ans, et très envie de parler. Sourires et hochements de tête. Je pense à toute la route que je dois me taper pour le retour. Je réalise que j'ai très mal aux chaussures. Encore. Mais, bon, elles m'ont valu un compliment, alors...!

Une heure après mon départ, et après avoir croisé cette connasse qui me servait de collègue -" Salut, ça va !!!"-, enfin de retour à l'agence. Suis à l'agonie !

Je raconte mes péripéties à A. -ma boss- qui est morte de rire. Bon, ça aura au moins valu ça ! Quelques courses -périlleuses, elles aussi- et me voilà enfin rentré at home...

Je vois C&T. Je souris.

Parfois, le bonheur, c'est simple comme le sourire d'un barbu.


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