Hier soir, je suis allé retrouver toute la clique de mon école. Etait organisée au Krystal -bar à champagne sympa, anciennement le Presty- une soirée Disco-Funk, par un groupe au projet d'évenementiel.
Après avoir hésité longuement pour un patte d'eph' en satin jaune citron, j'ai opté pour une tenue un peu moins... Enfin, un peu moins.
Cependant, j'ai décidé de ressortir de leur boîte my favourites. Une paire de chaussures splendide, hors de prix, et -c'est là qu'est tout le drame- absolument chaotique pour la marche.
Toutes en pointe devant, toutes ouvertes derrière, en python et vachette.
Le problème c'est que je n'avais pas pensé qu'il me fallait rentrer chez moi, à pied.
Les rues du Vieux-Lille, sans doute les plus belles du monde, en pavés romains, représente l'inadéquation parfaite avec ces chaussures. Le talon est trop haut pour ne pas ne pas perdre l'équilibre sur ces petits carrés ; la semelle trop fine pour ne pas sentir le moindre caillou ; la pointe trop pointue pour ne pas se l'éclater contre les pavés.
Au bout de quelques secondes, j'ai mal aux mollets. Au bout de 2 minutes, j'ai mal aux fesses. Au bout de 5, j'ai mal partout.
Arrivé à la gare, je prie le ciel pour qu'il y ait -au moins- un taxi. Nada. J'en aurai pleuré, mais bon. Il me reste 12 minutes pour être chez moi.
Enfin, 12 minutes en temps normal. Parce qu'avec ces beautés je multiplie tout par 4. C'est donc armé de courage et de la maxime "il faut souffrir pour être beau" que je me mets en route.
Après m'être tordu la cheville une dizaine de fois, pris le bout dans une bosse & avoir frôlé la mort a couple of times, je suis finalement arrivé entier à l'appart' !
Pourquoi les ai-je acheté, me demanderez-vous ?
Je n'y avais même pas pensé...