Ne rien faire...

Publié le 21 février 2006 par Thierry

Il y a des jours comme ça, où tout est gris. Le temps, les gens, même la veste que vous portez. Vos envies et votre humeur.

Aujourd'hui était un de ces jours. Je suis allé dans le village histoire de poster une demi-douzaine de candidature de stage.

Après, rien à faire, et envie de rien...

Je me promène, j'erre, mais les semelles et talons en cuir lisses sur les pavés mouillés me font passer plusieurs fois à côté de la mort.

Je passe devant chez Agnès b., histoire de voir mon joli vendeur, puis repars vers le centre.

Et que vois-je ? Ô stupeur !

There is a brand new shop. 6pm - dressing and design.

On y trouve un peu de tout, genre bazar de Wazemmes, version avenue Montaigne :

De la vaisselle Versace, des fringues Comme des Garçons pour les hommes, Chloé, Paul&Joe et Vivienne Westwood pour les femmes, des meubles, des bouquins, des savons, and so on. Colette is in the village.

En plus le vendeur est très joli, et la boutique très sympa (et vice-versa).

Je continue ma promenade. Mais j'arrive pas à me fixer. Je décide d'aller chez Cartier (oui, chez moi, se faire chier, c'est risqué).

Je souhaite voir des bagues. La vendeuse -charmante- me sort des merveilles. On discute. Presqu'une heure.

Elle me raconte l'histoire du modèle Love -avec les vis-, elle m'explique la signification des 3 ors (Vous saviez que chaque or a sa propre signification ?), me donne le catalogue, les prix, me fait essayer des beautés époustouflantes. Je pense à C&T.

Ce qu'il aimerait.

Et ce qu'il pourraît m'offrir (ne perdons pas le Nord...).

Je ressors, un peu gêner de parader avec un sac Cartier (un peu trop ostentatoire) mais bon...

Je m'installe chez Notting Hill, et m'enfile une platrée de viennoiserie.

Finalement, j'ai pas fait grand chose, mais c'était pas désagréable.