A force d'écrire, je me demande pourquoi j'écris. Interrogation absurde ? Pas vraiment. J'ai souvent écrit de façon égoïste, par plaisir de retrouver cette partie de moi, blottie, silencieuse. Par la suite j'ai introduit ma vision du monde, dans mes écrits, y greffant des thèmes universels. J'ai fini par faire le tour de ma vie. Je suis las de ces anecdotes, aventures éparpillées dans mes livres. J'ai besoin d'histoires tissées par l'imagination. A force d'écrire, on finit par se répéter. Aussi l'interrogation devient légitime. Pourquoi continuer d'écrire ?
Didier