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Les Géants

Publié le 21 octobre 2011 par Naira
Les Géants
"Comme chaque été, délaissés par une mère de plus en plus absente, Zak, 15 ans, et Seth, 13 ans, se retrouvent seuls et sans argent dans la maison de campagne familiale. Dégoutés, ils s’attendent encore une fois à passer des vacances de merde. Mais cette année-là, ils rencontrent Danny, un ado déluré du coin. Ensemble, en pleine crise de rébellion et blindés de leurs certitudes, ils vont explorer un espace de liberté insensé et commencer enfin la grande et périlleuse aventure de leur vie."


Les géants ne sont pas si grand(iose)s que ça. Ce sont des mioches qui n'ont vraisemblablement pas hérité de la famille la plus psychologiquement saine qui soit. De ce fait, livrés à eux-mêmes, ils répètent le même schéma pathétique de l'ado en pleine crise mais sans personne pour les guider, les gronder ou même leur offrir un peu d'affection. Trop vieux pour apprécier une activité simple comme regarder des films, lire un peu ou jouer au foot ou au Monopoly mais trop jeune pour comprendre qu'on en revient toujours à ces activités, une fois qu'on s'est acquitté le plus sérieusement du monde de toutes les conneries qui peuvent nous passer par le crâne, ils passent le temps en essayant visiblement de transgresser le plus de lois possibles en un temps record et nous, nous les observons en spectateur externe et parfois perplexe. Accumulant les idioties, ils s'enfoncent lentement mais surement dans une situation aussi merdique qu'inextricable pendant que nous continuons à les contempler sans broncher...
Un film très cru, très belge, contemplatif et brut qui plaira probablement aux uns mais qui laissera totalement vides les autres qui auront tôt fait de pointer l'absence de moralité ou de message clair et son indéniable lenteur qui accompagne cette histoire belge un peu sordide mais surtout relativement triste, voire pitoyable (surtout si vous avez jamais été un ado à problèmes ou à famille peu recommandable). Enfin, quoiqu'il en soit, tous s'accorderont toutefois sur le "musicalement très agréable". The Bony King Of Nowhere, une révélation? Fort possible!     


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