dédiée à Dominique S.
Ph., G.AdC
[À NOUVEAU SEUL]
À nouveau seul sur cette grève de mon nom, sans que tu saches le référent.
Tu es restée là dans le bleu du froid et le noir de ce mont qui a ses demeures,
Te retrouvant toi-même dans cet adieu où tu me quittes sans te retourner,
Et c’est qu’il me faut me relever le défi des cendres, le lait des morts et l’étoile,
Acheter de l’or et le collyre d’un missel, peut-être là me repentir.
Mais tous les silences se souviennent, et, lorsque le vent démâte l’origine,
Il y a mon amour et l’heure est à minuit encore la mort qui s’était parée
De chaque retour que le livre aura consenti de ces jours d’hospitalité.
Christian Gabriel/le Guez Ricord, Les Heures à la nuit, II. La non-mort in Le Cantique qui est à Gabriel/le [1968-1988], Le bois d’Orion, L’Isle-sur-la-Sorgue, 2005, page 357. Édition établie par Bernar Mialet.
CHRISTIAN GABRIEL/LE GUEZ RICORD
Source
■ Christian Gabriel/le Guez Ricord
sur Terres de femmes ▼
→ J’aurais vécu en est le nom
■ Voir aussi ▼
→ (sur le site du Matricule des Anges) un article de Richard Blin sur Le Cantique qui est à Gabriel/le
→ (sur abadôn.fr) Insomnieuse nuit, de Michèle Dujardin
→ (dans Lettre de la Magdelaine) Christian Gabriel/le Guez Ricord : le « grand testament », par Ronald Klapka
→ (sur le site du cipM) une notice bio-bibliographique sur Christian Gabriel/le Guez Ricord
→ (sur Wikipedia) une belle bio-bibliographie de Christian Gabriel/le Guez Ricord
→ (sur Terres de femmes) Dominique Sorrente | Le temps sans rideaux
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