Benghazi – Quand la barbarie blanche rencontre l’islam fondamentaliste, c’est un coktail explosif qu’on met en branle, lentement mais sûrement. Il y aura du sang, des cris, des pleurs. En Libye, le visage hideux de ceux qui gouvernent ce bas-monde à coup de Tomahawk, du prix Nobel de la paix guerre en passant par le voltigeur hongrois et le caniche anglais, il n’y a plus moyen de fuir. Ils sont nus. La débacle morale rencontre la débacle éthique, dans un sommet d’hypocrisie sans précédent.
Les prédateurs et suceurs du sang des Libyens, ceux cités plus haut et les renégats de Benghazi sont dans la caverne d’Ali Baba. Ils ne savent plus où donner la tête. Leur niveau de barbarie a atteint les sommets mais, ils vont bientôt s’étriper pour le partage du gateau sur les plus de 70 000 morts, ceci, parce qu’ils voulaient un seul homme et son clan. Quand le CNT annonce ce soir que le corps de Mouammar Kadhafi sera remis à ses proches, on se demande lesquels, puisque le but est de les décimer.
L’attirance du sang par les occidentaux n’est qu’une suite logique de barbarie depuis la nuit des temps. Croyez-vous que ce qui s’est passé en Irak était un hasard ? Que nenni. Il n’y a jamais d’accident dans les actions diaboliques de l’Europe vis à vis de ceux qu’ils méprisent. Ils cherchent une parade en Iran sans grands succès. Mais, avec les évènements libyens, quelles leçons peuvent-ils encore donner au monde ?
Tiens, fort de son soutien occidental, nous aimerions entendre Martine Aubry et les journaleux réagir à l’annonce du CNT de bannir le divorce, d’autoriser la polygamie et d’instaureer la charia comme loi fondamentale de leur constitution. Bras coupé en cas de vol entre autres, seront le lot quotidien des Libyens. Ceci prouve bien l’influence des islamistes.
Tandis que l’OTAN dit vouloir partir le 31 octobre prochain, le ministre britannique de la Défense, Philip Hammond, a estimé, hier, que la réputation des renégats de Benghazi est un peu ternie par la mort Mouammar Kadhafi, assassiné, jeudi dans des circonstances tragiques. Il ose parler de « un peu ternie ». Quand à Saif al-Islam, pour lui, la lutte continue.
Il ne faut surtout pas oublier que, dans le cas des Kadhafi, la maxime »les chiens ne font pas des chats » ne s’applique pas puisque ça concerne surtout les mauvais défauts hérités… Ils sont dignes et aussi forts que leur père. Actuellement, Mouammar Kadhafi a 4 fils bien vivants: Seil al-Islam, Hannibal, Mohammed et Saïdi. Nous ignorons si le vaillant Khamis est toujours en vie, puisqu’il n’a pas donné de nouvelles. En réalité, s’il était mort, des scènes macabres allaient probablement être organisées sur sa dépouille. Du déjà vu, non ?
Haut les coeurs !