Manchettes selon Jeff | 24 octobre 2011

Emploi
Je ne travaille plus pour les rôtisseries Saint-Hubert à titre de livreur. Maintenant qu'on m'a libéré de force, j'estime que je peux en parler librement sur mon blogue. Je sais que mon ancien employeur me lisait auparavant et aujourd'hui, je n'en ai plus rien à foutre. Mais de la manière qu'il a agit pour me limoger, je crois que c'est par pur sauvagerie.
Je n'ai reçu aucune lettre officielle ni appel téléphonique pour me convoquer à ce sujet. Le seul appel reçu était pour me signaler que je devais rapporter mon uniforme si je voulais recevoir mon indemnité de licenciement. Autrement dit, l'employeur ne me paiera pas si je ne retourne pas l'uniforme ? C'est pas une forme de chantage ça ? C'est dégoûtant et même révoltant si vous voulez mon avis.
Ce n'est pas grave et oui ça l'est mais de toute manière, je ne voulais plus travailler au service d'un tyran de la restauration. Mes droits n'ont pas été respectés et je pourrais porter plainte à la Commission des normes du travail puisque je sais que leur syndicat de boutique ne lèverait pas le petit doigt pour me défendre. Voilà.
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Je ne sais plus trop si j'en avais déjà parlé concernant ma demande d'emploi à cette entreprise de Beloeil pour bosser occasionnellement sur des circuits de la Vallée du Richelieu. Avant de partir en nolisé durant la grande période de pointe touristique, j'avais reçu une lettre confirmant leur refus de m'embaucher. 
La lettre mentionnait grosso modo que mon expérience et mes compétences n'étaient pas en cause. Pourtant, j'avais dû leur avouer mes limitations fonctionnelles permanentes puisque la dame m'avait bien certifié qu'un examen médical est requis obligatoirement pour chaque candidat. 
Je n'acceptais pas cette raison miteuse et ne l'accepte pas plus maintenant. Mais ce refus me hante encore chaque nuit et à chaque moment de la journée. Par curiosité, je suis allé faire quelques recherches sur Google et je crois avoir trouvé quelque chose d'intéressant : la Commission des droits de la personne et de la jeunesse. 
La rubrique portant sur les motifs de discrimination est assez élogieuse. En voici un extrait :

Handicap : désavantage, réel ou présumé, lié à une déficience, soit une perte, une malformation ou une anomalie d'un organe, d'une structure ou d'une fonction mentale, psychologique, physiologique ou anatomique ... ou moyen pour pallier un handicap : fauteuil roulant, chien-guide, prothèse... 

Après avoir lu ce paragraphe, j'ai téléphoné à mon avocate, celle qui s'est occupée de mon divorce et elle croit aussi que cette compagnie n'a pas agi honnêtement ni légalement. Mais pour le certifier, je dois consulter un disciple de Thémis spécialisé dans le droit du travail, contrairement à mon avocate. 
On verra bien mais pour le moment, j'attends une autre lettre de refus puisque j'avais remis à cette entreprise une copie du certificat médical du chirurgien responsable de ma santé lombaire et qui mentionne noir sur blanc : « Il peut conduire un autobus sans problème en autant que les limitations ci-haut décrites soient respectées. »
Donc, pour le moment, je ne peux qu'attendre et espérer que les nouvelles soient bonnes avant d'entreprendre des procédures que j'aurais préféré éviter. mais encore, est-ce la bonne décision à prendre si la nouvelle devait être mauvaise ? 
Je me suis toujours battu pour que la société respecte mes droits et je n'ai nullement l'intention d'abandonner ce combat-ci. Mais si j'avais raison que je réussissais, que je gagnais ma cause, que se passerait-il une fois embauché ? Comment serait mon nouveau climat de travail ? Je dois y penser aussi.
Aujourd'hui, j'ai demandé à mon employeur actuel de me remettre par fax mes prestations d'assurance-chômage. Je sais que mes heures de travail ne sont pas nombreuses mais ce sera déjà ça d'accumulé et de gagné. Je ne veux pas risquer d'attendre trop longtemps avant de recevoir mon premier chèque.  
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Fripouille le chat
Je m'ennuie terriblement de Fripouille et il m'arrive parfois de revoir les petits moments de bonheur en sa charmante compagnie. Je me demande aussi ce qu'il fait en ce moment-même. Est-il toujours en captivité à Drummondville ou a t-il pu trouver sa nouvelle famille d'accueil ? On ne m'a encore rien dit de ce côté-là. 
Je l'aimais mais je n'avais pas le choix de m'en départir. Mon nouvel emploi m'oblige à voyager pendant des jours et ne pas pouvoir m'occuper de lui aurait été « inhumain » et irresponsable de ma part. Je sais au plus profond de mon coeur que j'avais pris la bonne décision et que je ne dois pas éprouver de culpabilité envers lui.
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Santé 
J'ai recommencé à prendre mes comprimés, matin et soir. Comme je ne suis plus assuré avec l'assurance collective de Saint-Hubert pour les raisons que vous connaissez maintenant, j'ai demandé à réintégrer l'assurance-médicament du gouvernement. Depuis mon acceptation à ce programme, les coûts ont diminués radicalement.  
Maintenant je prends soin de ma santé de manière régulière et savoir que je peux avoir un certain contrôle sur mon corps me rempli de fierté et me permet de garder espoir en l'avenir. Sachant que je suis pas à l'abri des maladies ou des accidents, je ne peux que vivre un jour à la fois. C'est en quelque sorte ma nouvelle philosophie de la vie. 
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Internet
Depuis que l'internet est revenu il y a de cela quelques semaines, je me sens revivre. Je ne suis plus obligé d'allumer le téléviseur pour passer le plus clair de mon temps évaché sur le sofa, à regarder des programmes pour la plupart déjà visionnés et que les chaînes payantes repassent sans arrêts. Inlassablement. Indubitablement.
Et grâce à cet internet, je pourrai commencer (déjà fait) à faire de nouvelles recherches d'emplois temporaires. Seulement pour les six prochains mois. Ce n'est pas évident de trouver pareils boulots mais pas le choix. Mon loyer et mes comptes courants doivent se payer. Mais pour l'instant, je cherche et je m'occupe l'esprit.
Bonne fin de journée !