Libye – Sacrilège : Mouammar Kadhafi incinéré et cendres dispersées

Publié le 26 octobre 2011 par Menye Alain

Les martyrs de Syrte

Alors que l’OTAN engage une course contre la montre pour rattraper soi disant le deuxième fils du guide libyen Mouammar Kadhafi, Saïf, pour parachever son oeuvre macabre en Libye, l’horreur a atteint son apogée. Selon des sources bien introduites et concordantes, l’horreur est sans fin. Contrairement aux allégations du CNT sur l’enterrement de Mouammar Kadhafi et son fils Mouatassim dans le désert, de peur que son corps ne soit retrouvé par des Bédouins, le plan B a fonctionné. Le corps du guide libyen aurait été purement et simplement incinéré à l’est de Misrata, à proximité du lieu dit Qasr Ahmed et ses cendres, dispersées en mer méditerranéen sous supervision de l’OTAN. Quel scandale ! 

Ce qui se passe en Libye est au-delà de toutes les abominations imaginables et inimaginables. D’ailleurs, ça se passe de commentaire. Après Ben Laden immergé, à qui le tour ? Bachar al-Assad ou Mahmoud Ahmadinejad ? Une trilogie morbide :

  • Lynchage et assassinat à Syrte
  •  Corps transporté sur une charrette tractée par un âne et exhibition du cadavre à Misrata dans un container déposé dans un centre commercial désaffecté.
  • Incinération.

Le lynchage et l’assassinat avérés constituent de facto une violation flagrante des conventions de Genève. Ce sont des crimes de guerre et même contre l’humanité. Les auteurs seront-ils poursuivis ? Que nenni. Pourquoi ?

L’exhibition du corps est une profanation des rituels mortuaires, simplement parce que Mouammar Kadhafi était un homme quoi qu’on ait pensé de lui. Les musulmans doivent comprendre qu’ils sont les dindons de la farce d’un jeu occidental pour leur faire porter l’opprobre de la barbarie.

L’incinération est donc le clou du spectacle. Les monstres à visage humain n’ont plus de limite. Selon la foi musulmane, l’incinération est interdite, afin de préserver le corps pour la résurrection. L’ensevelissement, que dis-je, l’épandage et/ou dispersion qui plus est des cendres du guide à la mer, constitue l’abomination ultime. Comment a-t-on pu en arriver là ?

De peur que l’information ne soit ébruitée, compte tenu des dissensions nées de ce sacrilège contraire aux principes islamiques, aux règles élémentaires du droit, les renégats de Benghazi envisageraient de demander une prolongation du mandat de l’OTAN dont la mission courrait jusqu’au 31 octobre prochain. 

Des gens incapables de respecter un mort ne sont que des nazis. Arriver jusqu’à priver l’Afrique, la famille, le clan et la tribu des Gaddafa du corps de celui qui était leur « tout » est ignoble, inhumain. Ceci est un refus et une interdiction formelle de faire un travail de deuil et de mémoire pour eux.

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La résistance semble se reconstituer. Des informations parcellaires nous parviennent sur la reprise timide des combats autour de Bani Walid et Shaba. Les 100 morts et les 50 blessés de Syrte auraient été victimes d’un attentat que les renégats veulent transformer en accident. Nous y reviendrons.