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Le Japon écourte sa période de chasse à la baleine

Publié le 15 octobre 2011 par Ecoactualite @ecoactualite

Vendredi dernier, soit le 18 février 2011, le Japon annonçait le retrait prématuré de leur flotte baleinière, qui, rappelons-le, tue des centaines de baleines menacées dans l'illégalité en se servant d'un prétexte ridicule. 


En effet, tous les ans, le Japon envoie sa troupe dans le sanctuaire baleinier de l’océan sud, une zone de 50 millions de kilomètres carrés regroupant près de 80% des baleines restantes. La pêche à la baleine y est pourtant interdite depuis 1987 par la Commission Baleinière Internationale. Vous vous demandez donc surement comment les Japonais font pour pêcher malgré cette législation! 
C'est fort simple: ces derniers affirment chasser pour étudier les bêtes. Or, il a été prouvé depuis longtemps que ces recherches sont plus que farfelues et ne donnent aucun résultat. Voici ce que j'avais écrit sur le sujet dans mon article publié dans Vitalité Québec au mois de mars 2009: « Le programme de recherche JARPA, qui a duré 18 ans et qui a tué 6778 petits rorquals, a donné des résultats infructueux. L’analyse étudiait le taux de mortalité chez ses derniers. Conclusion? Les données sont tellement éparpillées qu’aucune fonction de mortalité n’a pu être trouvée. D’ailleurs, les scientifiques chinois n’ont même pas pu écarter une valeur de mortalité de 0 : donc, toujours selon l’étude, les petits rorquals pourraient être immortels. Étant donné ces résultats absurdes et illogiques, il est alors d’autant plus évident que la prise de baleines ne sert pas aux recherches, mais bien à la revente. De plus, afin d’étudier un animal, il n’est pas nécessaire de le tuer. Beaucoup de méthodes alternatives sont possibles afin d’étudier les baleines et elles sont utilisées par des chercheurs de plusieurs pays. Par exemple, pour mesurer la longueur de l’animal, les Japonais tuent la bête et la mesure. Or, il est beaucoup plus facile de photographier la bête et de la mesurer sur photo. Aussi, pour analyser leur diète, les Japonais vident le contenu du système digestif lorsque l’animal est mort, tandis qu’il est possible d’analyser les selles. » Cependant, il y a lueur à l'horizon: de plus en plus, de par des pressions d'organismes tel la Sea Sheperd Conservation Society et Greepeace, la chasse aux baleines coûte plus cher au japonais. En effet, de 2006 à 2007, le coût non-couvert par la revente de la viande a augmenté de 10 à 20 millions. De plus, la viande de baleine est de moins en moins populaire. Effectivement, toujours en 2007, plus de 4000 tonnes dormaient dans des congélateurs, faute de preneurs. Finalement, mention spéciale à la Sea Sheperd qui fait des efforts exceptionnels à chaque année pour dissuader le Japon à continuer leur chasse frauduleuse. Cette organisation a beau être la plus extrême et violente de toutes les organisations écologiques, elle fait un travail remarquable que personne d'autre ne ferait. Je vous lève mon chapeau, Mr.Watson! Source: http://www.cyberpresse.ca/international/asie-oceanie/201102/18/01-4371629-furieux-le-japon-cesse-la-chasse-a-la-baleine.php http://www.greenpeace.org/international/en/campaigns/oceans/whaling/ http://www.seashepherd.org/  Parent-Leblanc, Gabriel. (2008). Chasse à la baleine: on nous prends pour des poissons, Vitalité Québec, mars 2009.

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