Voici les quatre :
- Alexis Jenni est sélectionné pour son premier roman L'Art français de la guerre (Gallimard),
- Carole Martinez pour Du domaine des Murmures (Gallimard),
- Lyonel Trouillot pour La Belle Amour humaine (Actes Sud)
- Sorj Chalandon pour Retour à Killybegs (Grasset).
En 2010 j'avais flairé "Parle leur de batailles de rois et d'éléphants" de Mathias Enard, qui finalement n'avait pas été distingué, à juste titre. J'en avais parlé, là (clic). Je vais donc m'empresser de lire Lyonel Trouillot, faisant ainsi faux-bon à Freedom qui me barbe pour le moment et que je reprendrai plus tard.... si je veux. Merci Goncourt et le Magazine littéraire pour cette précieuse info qui va me distraire de la fastidieuse lecture exposée dans le billet précédent. A mon livre maintenant.
La belle amour humaine
Dans un petit village côtier d'une île des Caraïbes, une jeune Occidentale est venue, sur les traces de son père, éclaircir l'énigme aux allures de règlement de comptes qui fonde son roman familial. Au fil de récits qu'elle recueille et qui, chacun à leur manière, posent une question essentielle – "Quel usage faut-il faire de sa présence au monde ?" –, se déploie, de la confrontation au partage, une cartographie de la fraternité nécessaire des vivants face aux appétits féroces de ceux qui tiennent pour acquis que le monde leur appartient.
[RENTRÉE FRANÇAISE 2011]