Je racontais que Samuel m'avait envoyé un mot. Il a pris le temps de s'asseoir devant son ordinateur pour me dire les mots que je ne lui avais pas permis de dire.
J'ai décidé de la publier, j'espère qu'il me pardonnera... ou pas, je m'en fous:
Myriam,
Tu ne m'as pas donné l'occasion de m'exprimer autrement. Tu t'es refermée comme une moule et tu te comportes comme si rien de tout ce qui se bouscule dans ma tête n'était jamais arrivé. Tout cela témoigne de ta force de caractère... :))
Bon petite, ..., je vais être franc et te dire ce que j'ai toujours eu envie de te dire.
J'ai commencé mon courriel par les quelques mots que tu as l'habitude de recevoir de la part de ta petite bande d'admirateurs, les jeunes écervelés et incultes qui n'ont qu'une envie c'est de t’attraper et je vais rester poli.
Et j'ajoute un smiley pour te montrer à quel point, je trouve ces propos ridicules et à quel point l'objet de mon mail n'est pas du tout dans le sens que tu attends.
Petite fille gâtée pourrie, tu as joué avec le feu et tu t'es brûlée. Tu n'es pas rebelle, tu es tellement gâtée que tu veux te faire passer pour une victime de la vie, qui contrôle tout.
Je pense que plutôt que de payer des psys pour qu'ils t'écoutent raconter ta "misérable" vie et à quel point tu t'envoies en l'air, parce que t'as pas le courage de te foutre en l'air, tu devrais passer des tests psychiatriques pour voir à quel point tu es perturbée, atteinte... A mon sens, tu as tout ce que tu veux et tu fais ce que tu veux au point d'en être devenue malade d'égocentrisme... tu es une jeune manipulatrice et qui s'autodétruit pour s'amuser. Tu es pleine de contradiction, comme ma dernière phrase.
Quand je t'ai revue à Paris, j'ai pensé honnêtement que tu étais mal dans tes pompes, mal dans ta vie... et j'ai voulu m'occuper de la fille de mon ami, qui avait eu récemment un accident cérébral.
Mais la fille mon ami est aguicheuse, jolie, suggestives et très... gâtée. Mademoiselle se sent désirable, attirante et inaccessible... mais dans tout ça, chaque personne dotée d'un minimum d'intelligence et d'un peu d'expérience aurait vite vu ce jeu, ce manque d'assurance et cette faille par laquelle on peut facilement t'habiter et te posséder.
Aventurier, amoureux des défis avant de me prétendre amoureux des femmes... n'ayant jamais accumulé que des déceptions d'amitiés et des déceptions de la part de ton père (ceci est un autre sujet, je ne veux pas détruire le semblant de confiance en toi que je t'ai redonné, te laissant croire que tu m'as manipulé, en te racontant les manigances de ton père). J'ai sauté sur l'occasion et tu n'attendais que ça. Jouer le grand jeu et la faire "grand seigneur", j'avais bien compris que c'est ce qu'il te fallait, des cadeaux de valeur (pécuniaire, bien entendu), quelques attentions et des regards brûlants. Je suis un homme...
En souhaitant faire des projets, m'étendre à la Tunisie, tu représentais la personne la plus compétente et la plus efficace que j'ai rencontrée sur le terrain. Je t'ai proposé de faire des projets et tu as pensé que c'était un moyen de nous coincer dans une relation au moins professionnelle... La collaboration est tombée à l'eau mais pas le projet, tu m'as permis de nouer des contacts et nous avons bien avancé sur les travaux sans toi. Tu seras étonnée de savoir QUI t'a remplacée. Je t'enverrais l'adresse du bureau quand il sera prêt, tu comprendras ce qu'il y a comprendre.
Oui, je sais... tu es blasée et suffisamment déçue par les amis. En apparence, ça ne te fera rien... et peut être même intérieurement, non plus... mais tu te consoleras quand tu iras chercher la paix à Paris ou au Maroc, dans un luxueux Spa, entourée de gens de passage...
Ma chère Myriam, sur ce, je clos mon message et ma réflexion, je te souhaite bon vent... et bonne continuation... Oublie tout ce qui s'est passé et oublie ta présumée gloire... Tu es une fille triste et torturée pour une raison dont les autres rêvent... tout avoir. Dans "tout", je parle du physique et du matériel. Ce dont tu es totalement dépourvue et ce pour quoi tu devrais tout abandonner est le spirituel car c'est la vraie sagesse et la vraie richesse. Ceci est le conseil d'un vieux singe à qui tu as pensé apprendre à faire la grimace !
Mes salutations à tes parents... et si ça te dit, tu peux tout leur raconter pour pleurer un coup et partir en vacances. Tu es majeure et puérile et ton père n'est plus mon ami.
Samuel C.Voilà...
To be continued...