Hier soir, le patron m'appelle et me parle du Pakistan. Je dois partir pour le 3 mars, juste le temps de courir déposer mercredi ma demande de visa, aller jeudi chez le client dans le centre de la France récupérer les données du projet, revenir sur Paris vendredi pour récupérer le visa, faire la valise et partir le samedi. Ce n'est pas que le Pakistan m'enchante particulièrement, loin de là, mais dans ce métier là, il faut savoir accepter les destinations que l'on nous propose et on n'a pas trop le choix, donc je m'en fait une raison et me prépare psychologiquement à la nouvelle, prêt à faire mon sac. Mais ça, c'était le plan, hier soir à 22h00! Car aujourd'hui j'ai en vain scruté mes mails pour recevoir mon ordre de mission et les lettres nécessaires à l'établissement du visa, mais je n'ai rien vu venir. Et quand en fin de journée je me suis décidé d'appeler la boite, c'est pour m'apercevoir qu'en fait rien n'est prévu pour moi pour l'instant et personne ne semblait au courant. Un autre chose qu'il faut accepter dans ce métier, c'est de partir rapidement et de ne plus partir encore plus rapidement, et les destinations peuvent devenir très éphémères au point de ne plus se rappeler si on l'a juste rêvé ou si quelqu'un nous l'a réellement proposé, comme furent celles du Pakistan et de la Corée.