Investissement affectif dans le "Voyage en Orient" de Nerval

Publié le 27 février 2008 par Lauravanelcoytte

O. C, II, 249, Les Cyclades : «  A deux heures du matin le bruit de la chaîne laissant tomber l’ancre nous éveillait tous, et nous annonçait entre deux rêves que ce jour-là nous foulerions le sol de la Grèce véritable et régénérée. La vaste rade de Syra nous entourait comme un croissant. 

Je vis ce matin dans un ravissement complet. Je voudrais m’arrêter tout à fait chez ce bon peuple hellène, au milieu de ces îles aux noms sonores, et d’où s’exhale comme un parfum du Jardin des Racines grecques. […]

250 : « Mais c’est bien le soleil d’Orient et non le pâle soleil du lustre qui éclaire cette jolie ville de Syra, dont le premier aspect produit l’effet d’une décoration impossible. Je marche en pleine couleur locale, unique spectateur d’une scène étrange, où le passé renaît sous l’enveloppe du présent. »

251 : Syra est une « ville bizarre, bâtie en escalier, et divisée en deux cités, l’une bordant la mer (la neuve), et l’autre (la cité vieille), couronnant la pointe d’une montagne en pain de sucre, qu’il faut gravir aux deux tiers avant d’y arriver. »

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théâtre

pittoresque

Mes recherches sur les paysages dans le "Voyage en Orient" de Nerval en DEA sont dans la continuité de mon mémoire de maîtrise sur "Le paysage dans les oeuvres poétiques de Baudelaire et Nerval" publié maintenant comme mes 2 recueils sur The book sous le titre "Des paysages de Baudelaire et Nerval."

   

http://www.thebookedition.com/des-paysages-de-baudelaire-...