Film de Michel Hazanavicius, avec Jean Dujardin (Georges Valentin), Bérénice Bejo (Peppy Miller), John Goodman (Zimmer), James Cromwell (Clifton), Penelope Ann Miller (Doris), Missi Pyle (Constance), et le chien Uggy.
Un film muet très attachant dans lequel on entre très vite. Ce n’était sûrement pas gagné à l’heure de la technique, des effets spéciaux, du 3D,… de réaliser un tel film. Et pourtant le pari est réussi.
Dans le Hollywood de la fin des années 20 et du début des années 30, le cinéma muet va devoir laisser sa place au cinéma parlant. Alors en pleine gloire, Georges ne va pas accepter cette modernisation. Lors de son dernier film, il va rencontrer une figurante, Peppy Miller, qui elle deviendra la nouvelle star. Ente eux l’amour est là, puissant, palpable, mais tout les sépare, malgré leur passion commune pour le cinéma.
On assiste à la descente aux enfers de l’un et à l’ascension de l’autre. A plusieurs reprises ils se croisent, l’amour au bord des yeux, sans jamais se le dire… L’orgueil de l’un, la pudeur de l’autre.
Trouveront-ils une issue à tout cela ?
J’ai beaucoup aimé ce film et le jeu des acteurs. Si Jean Dujardin est parfait dans ce rôle j’ai trouvé Bérénice Bejo fabuleuse, sans oublier Uggy, le chien qui est à son maître, Georges, ce que Milou est à Tintin ;-)) Il faut souligner ici la performance de ce chien qui est absolument génial.
Ce film est délicat et plein d’émotions, à voir pour la magie qu’il procure…
Interview de Michel Hazanavicius qui raconte la genèse du film.
«Le cinéma muet est un cinéma très émotionnel, sensoriel, le fait de ne pas passer par le texte vous ramène à une manière de raconter très essentielle, qui ne fonctionne que sur les sensations que vous créez. C’est passionnant à travailler.» Michel Hazanavicius