Le NaNoWriMo ! Ou pourquoi le mois de novembre est l’un des plus importants de l’année !

Non pas parce que deux de mes enfants y sont nés (quoique, ça devrait, ce sont mes enfants, le monde entier devrait vénérer leurs naissances ! Changeons Noël et Pâques de date, juste pour eux ! Ouais, non, je m’égare)

Du 1er au 30 novembre se déroule le fameux NaNoWriMo dont j’ai parlé abondamment l’année dernière.

Pourquoi est-ce si important pour un auteur de participer au NaNoWriMo ?

Le principe même du NaNo n’a pas l’air très sérieux : écrire 50000 mots en un mois, pour beaucoup c’est « faire de la littérature au rabais », « écrire n’importe quoi » voire « ça ne prendra jamais ». 1667 mots par jour, ça fait un peu compte d’apothicaire, il faut le reconnaître.

Au final, oui, il y a beaucoup de n’importe quoi qui s’écrit durant ce mois (suffit de savoir que la narratrice de mon deuxième roman l’année dernière s’est faite virée par l’auteur et remplacée par une horloge comtoise pour se rendre compte que c’est vraiment n’importe quoi).
Mais le but n’est pas d’écrire pour devenir la future Amélie Nothomb (vu la longueur de ses romans, elle gagnera jamais le NaNo !) ou un deuxième Houellebecq (il n’est pas interdit de copier les textes de Wikipedia, mais bon, c’est mal vu, on attend des textes originaux quand même).

Le but est de s’amuser et surtout de se RENCONTRER !

Le NaNoWriMo est une période où l’on peut croiser des gens qui, comme nous, écrivent, ont des aspirations à être publié, le sont parfois (deux ou trois romans issus du NaNoWriMo  ont été publié par des éditeurs, certains participants sont par ailleurs aussi publiés…).

C’est pourquoi c’est important : on rencontre du monde, on lie des contacts avec des gens, on découvre des auteurs, des idées, des textes… Ce n’est pas qu’un grand bazar délirant, c’est un foisonnement d’idées, de personnes, de blogs, de contacts, de liens…

Pendant ce mois, je ne vais pas seulement écrire : je vais rencontrer des gens, ajouter des blogs à ma blogroll (mon Dieu, je dois toujours la mettre à jour >_< ), lier des connaissances avec d’autres auteurs… On peut très bien ne pas arriver au bout des 50000 mots, ce n’est pas important finalement. C’est ce qu’il y a autour qui est important !

C’est un réseau plus sympa et moins formel qu’une liste de contacts dans le monde fermé de l’édition. Et rien que pour ça, ça vaut le coup de participer !