Vous les hommes…

Publié le 01 novembre 2011 par Biotista @biotista

Evidemment ce titre est à lire en fredonnant la célèbre chanson de l’idole de ma grand-mère, Julio Iglesia… «Vous les femmes» dans sa version remasterisée par Céline… qui donne «Vous les hommes, vous le charme, vos sourires nous attirent nous désarment…» et on enchaine avec le célèbre «palalala…palalalala…».

C’est bon? Vous l’avez dans la tête? Parfait…

Je peux commencer…

C’est la fin octobre, les jours raccourcissent et le froid est là… Avec Anne, nous avons réfléchi à un moyen pour déposer un sourire sur les lèvres de notre lectorat. Etant donné qu’il est essentiellement féminin, nous avons décidé de vous proposer une semaine spéciale «Hommes». Une semaine dédicacée à nos chers mâles, qui sent bon la testostérone et autres essences masculines; car oui, le bio n’est pas que destiné aux femmes! On commence à voir apparaître des marques de produits de beauté masculine (d’autres sont déjà mixtes) et il y a aussi une ribambelle d’objets en tout genre destinés à nos chers compagnons…

Cela fait donc quelques jours déjà que je cogite sur le sujet et mis à part ma nouvelle version du tube de Julio (qui, entre vous et moi, va sans doute faire un tabac), c’est le vide ancestral…

Quand on me dit «hommes», je pense forcément aux hommes qui m’entourent, manque de bol, ma famille est plutôt du genre «gynécée», «matriarcale», si vous préférez. J’en profite pour embrasser mère, tante et cousines au passage. Et une pensée particulière pour ma Mamie.

Mais pour que toutes ces femmes (exceptionnelles) existent, il a bien fallu quelques hommes quelque part…

Disons que le premier aura été mon grand-père, mon Papi qui a su toutes nous mener d’une main de maître… enfin c’est ce qu’on lui a toujours laissé croire et c’était très bien comme ça! C’était l’homme, (le vrai, le pur, le dur), non, juste celui dans sa version ancienne, qui part travailler à l’aube, rentre à midi, met les pieds sous la table, fait une sieste (quand il a le temps, l’envie?), repart et revient le soir, remet les pieds sous la table (encore!) et termine sa journée en ronflant devant la télé, sauf les soirs de match de foot… là, c’était plus «groovy».

Mon entourage vous le confirmera aisément, j’ai un odorat hyper développé, chose assez extraordinaire pour l’ancienne fumeuse que je suis, mais vrai! J’incarne donc la sensibilité même aux odeurs (n’allez pas imaginer n’importe quoi!), autant vous dire que des «madeleines de Proust», j’en ai plein les placards. Et pour moi, Papi, c’était l’odeur du savon de Marseille et de cette espèce de dentifrice aux plantes médicinales qu’il utilisait et dont il me laissait l’odeur sur la joue, le matin, après m’avoir embrassée…

En respectant une chronologie logique, après Papi vient Papa…

Ah, Papa, dont c’était l’anniversaire la semaine passée et qui a réussi à tous nous réunir samedi midi autour d’un déjeuner pantagruélique (miam!)… Je ne sais pas comment, mais tous ses enfants se sont retrouvés devant la porte d’entrée de la maison familiale à 14h tapantes… On est de sacrées flèches, quand même… Papa est à la retraite, Papa est exceptionnel, Papa est un mâle, un pur, un dur, un vrai (ben oui, il me lit!). Si j’osais, je dirais même qu’il a été «métrosexuel» avant l’heure, portant toujours la chemise impeccable, capable (d’oser) se changer deux fois par jour pour rester dans la perfection (c’est de lui que me vient ma coquetterie prononcée…) et surtout, surtout entraînant dans son sillage d’Habit Rouge de Guerlain tout sujet féminin au nez un peu aiguisé… D’ailleurs, devinez ce qu’on lui a offert pour son anniversaire? Du parfum…

Vous parler des autres hommes qui jalonnent ma vie serait un sujet beaucoup trop personnel dans lequel je ne m’aventurerai pas, en tous les cas pas aujourd’hui et certainement pas sans filet. J’avouerai simplement qu’en écrivant ces lignes, il me revient des effluves de «Davidoff», «Chouros», «Farenheit», «Mâle» ou autre «Brit» qui évoquent bien des souvenirs… bons ou mauvais… mais toujours présents…

Ils feront sans doute l’objet d’une autre chronique…

Je vous laisse donc partager avec Anne & moi notre semaine dédiée aux mâles, à nos mâles, que nous embrassons bien fort!