Selon le site de Médiaco.com, la définition du mot dilemme est, et je cite : « Argument présentant deux propositions contradictoires mais menant à une même conclusion qui, par conséquent, s'impose ». Cela je crois résume assez bien mon état d'esprit actuel.
Je vis présentement une drôle de situation et je me demande bien comment je vais pouvoir m'en sortir. Comme vous le savez, la saison estivale est belle et bien terminée. Elle met donc fin à la saison touristique. Mes heures de travail ont alors baissés radicalement depuis la fin octobre et je m'y attendais.
Pour parer à cette situation, j'ai appelé mon patron afin de lui demander de me préparer ma demande de prestations à l'assurance-emploi. Sachant que mes heures ont déjà été payées par mon employeur précédent pour cause de maladie, je veux tenter ma chance à nouveau.
Pour cela, mon employeur actuel me demande d'attendre deux semaines afin d'ajouter la fin de semaine dernière et ainsi augmenter mes prestations. Et je me doute bien du nombre de semaines je devrai attendre au total avant que le chômage m'envoie le premier chèque.
Sachant que mon salaire a doublé depuis mon arrivé comme chauffeur d'autocar, je me dit que mes heures et les montants de prestation seront meilleures. Du moins je l'espère. Mais (y'a souvent des mais dans mes textes, je sais) je me demande pour combien de semaines.
À la Poursuite du Bonheur (Québec)
Le film La Poursuite du bonheur passe à l'écran et je ne peux que me comparer à Chris Gardner (Will Smith), un homme à qui la vie ne lui avait pas fait de cadeau. Voici le synopsis :Will Smith alias Chris Gardner est un modeste représentant de commerce dont les revenus non réguliers sont précaires. Sa vie familiale s'en retrouve grandement affectée : Linda, sa compagne, peine à endurer leur train de vie. Découragée, elle délaisse Chris avec Christopher, leur enfant alors âgé de cinq ans. Tandis qu'il s'apprêtait pour la énième fois à promouvoir son invendable stock de machines médicales, Chris fait la rencontre d'un riche courtier en bourse et se découvre une ambition : devenir heureux, devenir courtier. Il fait alors tout pour gagner l'attention des employeurs et finit par décrocher un stage bénévole dans une société de courtage réputée, avec une grande opportunité à la clef. Mais criblé de dettes et sans un sou, sa détresse financière le rattrape et il va devoir s'acharner pour conserver sa dignité, encouragé par l'amour de son fils.
Ceci étant dit, mes confrères m'ont rassurés sur un point : aussitôt les premières chutes de neige, je ne resterai pas longtemps chez moi à me tourner les pouces. Je suis confiant et cette nouvelle me remonte déjà le moral. À partir de ce jour, je vais demander à Dame Nature de m'envoyer ses flocons afin qu'ils recouvrent le sol de son blanc manteau.
Je me vois déjà conduire des groupes de skieurs, de plancheurs (snowboard) aux centres de ski réputés ou encore amener des employés festoyer à leurs sempiternels fêtes de bureau offertes par des patrons désireux de les récompenser d'avoir bien travaillés pendant l'année.
Il y a aussi des voyages (je les préfère) à New York pour le réveillon de la Saint-Sylvestre (le jour de l'An). Ces voyages sont habituellement payants. Autant pour les transporteur que pour les chauffeurs. Et les clients eux-mêmes font preuve, pour l'occasion d'une générosité sans borne. Et je ne blague pas.
Un collègue m'avait raconté cet automne que ces clients lui avaient demandé de les attendre quelques heures près de Times Square. Évidemment, il n'y a jamais de stationnement disponible à cette époque de l'année mais le chauffeur doit connaître le système D. La débrouillardise, vous connaissez ?
Times Square, New York