Pourquoi je n’arrive pas à écrire…

Depuis L’Enfant du Louvre, j’ai énormément de mal à écrire des histoires sérieuses. Pour L’Enfant du Louvre, j’ai dû me forcer à bâcler la fin pour le terminer (je n’ose pas le relire du coup).

Là, Solitudes, j’arrive péniblement à écrire 2000 mots par chapitre (prévu à 2500… mais on s’en fiche, je ne cours pas après les 50k du NaNo non plus, je veux juste finir cette histoire). Ca fonctionnait tout seul avant.

Ce ne sont pas non plus les sujets :  les sujets traités dans Absences, Fugues ou La R.A.T.P. me touchaient tout autant que ceux des deux derniers. Alors quoi ?

Peut-être que je suis arrivée à un degré où je cherche plus profondément en moi pour arriver au plus juste. J’ai peut-être trop creusé… Je suis également à un moment de doute. Certains passages de L’Enfant du Louvre sont bons, très bons même. Mais pour les autres, je doute… Je me dis que ce n’est pas si bon. Evidemment, c’est un niveau meilleur qu’une rédaction de collège, mais il faut un peu plus que ça pour faire un bon livre ! Et personne dans mon entourage ne peut m’aider : on me dit partout que c’est bon… J’ai besoin d’être guidée pas félicitée

Et j’ai envie de tout lâcher, en gueulant que c’est nul et que je n’arriverai à rien. Voilà où j’en suis.

D’un autre côté, je peux m’éclater à écrire des pochades comme je le fais depuis quelques temps, c’est court, c’est amusant (et pire, ça se vend bien). C’est pas de la grande littérature, j’en suis consciente, ça me détend… mais ça me détourne de ce travail que je DOIS faire pour m’améliorer, pour continuer à écrire mes histoires « sérieuses » dont je ne peux pas me passer parce qu’elles servent de catharsis quand ça ne va pas (et Dieu sait que ma vie « ne va pas » de manière très régulière…

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Sauf que là, je n’y arrive plus aussi facilement qu’avant…