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Intouchables : grosse claque cinématographique !

Publié le 05 novembre 2011 par Unefillealyon

Cinéma ! Cinéma !
De salle en salle et de film en film
Je t'ai donné mon existence.
Et toi, Gabin, fils de Lucien,
Le cinéma a fait de toi un bon gamin. 
Cinéma ! Cinéma !
Chante Michèle Morgan.
Et ses yeux sont charmants,
Comme disait si bien Charron. 
Cinéma ! Cinéma !
De salle en salle et de film en film
Cinéma ! Cinéma ! 

Ben oui, il fait gris, il pleut alors je passe beaucoup de temps dans les salles obscures (principalement celles de l'Astoria, si vous trouvez une nana fossilisée là-dedans...).
Après avoir vu The Artist (très bien malgré quelques longueurs), Tintin (très bien malgré une certaine agitation) et Les Marches du pouvoir (très bien malgré Ryan Gosling, huhuhu), je reviens juste de Intouchables.
Et ben j'ai pris une sacrée claque ! S'il ne fallait en garder qu'un, ce serait celui-ci. Et sans l'ombre d'une hésitation !
Intouchables : grosse claque cinématographique !
Synopsis : A la suite d’un accident de parapente, Philippe, riche aristocrate, engage comme aide à domicile Driss, un jeune de banlieue tout juste sorti de prison. Bref la personne la moins adaptée pour le job. Ensemble ils vont faire cohabiter Vivaldi et Earth Wind and Fire, le verbe et la vanne, les costumes et les bas de survêtement… Deux univers vont se télescoper, s’apprivoiser, pour donner naissance à une amitié aussi dingue, drôle et forte qu’inattendue, une relation unique qui fera des étincelles et qui les rendra… Intouchables.
Intouchables

Le scénario, les acteurs, le sujet, la mise en scène : tout est parfaitement maîtrisé.
On rit beaucoup, on a aussi envie de verser des petites larmichettes.
Les sujets principaux : le handicap et le choc des cultures entre bourgeoisie française et banlieue métissée sont abordés de façon très très justes et pertinentes avec beaucoup d'humour mais aussi avec toute la pudeur nécessaire pour le jamais tomber dans les clichés, dans le gras ou le vulgaire, le pathos ou le misérabilisme.
Un très joli film encore que signent là Eric Toledano et Olivier Nakache qui avaient déjà réalisé "Nos Jours heureux" (que j'avais adoré !) et dont je vais tenter de voir "Tellement proches" et "Je préfère qu'on reste amis" que je ne connais pas et que je suis curieuses de voir parce que si ça se trouve, j'ai loupé deux films tout aussi biens !
Bref : si vous avez deux heures ce week-end, foncez ! 
 

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