C'est donc une Eugénie idéalisée, j'ai essayé de restituer une part de ses doutes et de ses peurs à travers son regard. Pour le frère, j'ai tenté de traduire ses désillusions. Eugénie est heureuse de le voir auprès d'elle mais anticipe et redoute déjà son départ. Lui est rassuré auprès de cette soeur maternelle qui veille sur lui depuis toujours, il retrouve ses repères sur ses terres et au sein de sa demeure mais il est là sans être là, la vie parisienne tourbillonnante et ses amis lui manquent malgré lui et déjà on pressent sur ses traits la maladie qui s'insinue en lui...
Je pense que le mot qui les caractérise le plus est "la mélancolie" et c'est vraiment ce que j'ai cherché à rendre dans cette création.
"Hommage à Maurice et Eugénie de Guérin" 56/67
Technique mixe sur panneau de bois recyclé et d'essence inconnue, une vieille porte de placard (il y en a 4) récupérée dans un vieux magasin albigeois qui changeait d'enseigne.
Désolée pour le rendu des photos, c'est bien mieux en vrai...surtout le travail de la robe.