Voici quelques installations qui ont retenu mon attention, mes petits coups de coeur.
Déjà je tripe sur tout ce qui est "meubles qui sortent du mur" donc mon regard a été vite attiré par une table qui tenait on ne sait comment sur deux pieds, un coin encastré dans le mur et une énorme roche fixée dessous. En fait j'aimerai ça chez moi mais faut de la place.
Haltung, 2010 par Katinka Bock
Puis le style de peinture d'Hannah Van Bart m'a interpellée bien que les tableaux ne me plaisaient pas forcément, les couleurs pastels surtout me plaisaient bien.
Boy with the air and the sky, 2010 part Hannah Van Bart
La grosse installation un peu clou du spectacle du musée c'étaient les 3000 kilomètres de fil de laine étalés par terre dans une grande pièce et qui provenaient d'un balai de sorcière installé dans un coin. Cette fabuleuse sensation de marcher sur du mou, de s'emmêler un peu dans les fils, ça modifie la façon de marcher. En plus le fil est noir du coup ça assombrit le sol. Marcher là-dessus c'était comme marcher sur une pelouse interdite.
La Bruja 1 (La Sorcière), 1979-1981 par Cildo Meireles
Un peu de tapisserie de San Francisco ça change ! J'aime bien l'effet d'optique que les blancs entre les couleurs produisent.
Twill Series, 2009 par Ruth Laskey
J'ai du mal généralement avec les installations vidéos qui sont vraiment barrées mais là c'est un travail simplement sur la lumière, qui sort des ombres et qui passe et disparaît. Tout ça avec une musique sans cadre sans rythmes, juste un trip musical et visuel. Et ça m'a rappelé ces moments de trip dans les films de David Lynch, c'est assez hypnotisant.
Et puis un dessinateur musical puisqu'il associe ses dessins avec du son. Le soucis c'est que j'associais pas du tout les dessins avec la musique proposée, j'avais carrément une autre musique en tête en voyant les dessins. Les dessins restent très sympas en eux mêmes.
Une autre installation qui utilisait les murs de la pièce c'était celle d'un trait le long du mur qui parfois se détachait et pendait en fil dans l'espace, qui s'arrêtait pour le temps d'une parenthèse, ou faisait une petite bosse comme si on avait laissé le doigt au-dessus de la règle qui traçait le trait. Et tout choupi et cotonneux un petit nuage d'orage menaçait le trait.
Le site de la Biennale d'art de Lyon : http://www.biennaledelyon.com/Le site du musée d'art contemporain de Lyon : http://www.mac-lyon.com