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Entendu à l’épicerie
Un des grands avantages de la vie de travailleur autonome, c’est de pouvoir aller à l’épicerie en dehors des heures d’affluence. On a tout le magasin pour soi et on peut laisser son panier de travers au milieu de l’allée, pendant qu’on hésite entre deux marques de nouilles. Le rêve. On peut aussi écouter, l’air de rien, les conversations entre commis. Ainsi, aujourd’hui, j’ai pu capter: « Quessé tu fais là? T’es pas censé être dans la première rangée! Viens icitte que j’te parle dans l’kisser! » Je n’ai jamais su si la femme chicanait une dinde ou un employé. Les deux m’apparaissent possible. J’ai aussi eu droit à un peu d’attention de la part d’un monsieur qui garnissait les tablettes en chantant du Shania Twain: « Comme ça, vous portez des salopettes? » Je me suis regardée pour vérifier (je sais pas vous, mais moi, des fois, j’oublie ce que j’ai sur le dos): « Eh Oui! » Par après j’ai beaucoup cherché ce que j’aurais pu répondre d’inspiré, mais rien ne m’est venu. Des fois, y a juste rien à dire.
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