Par une froide nuit d'hiver
Je roulais vite mais pas trop. Je dépassais les véhicules les plus lents mais je savais que je n'allais pas avoir d'emmerdement.Le moteur possède un limiteur de vitesse. Obligatoire depuis le 1er janvier 2009 par le ministères des transports.
Il faut maintenant montrer patte blanche sur les routes canadiennes et américaines si on veut éviter les problèmes. Les chauffeurs le savent et les transporteurs aussi.
Trop d'accidents impliquaient des camionneurs roulant à tombeau ouvert. Au Canada comme chez nos voisins du sud.
Oui, ce soir je roulais plutôt vite mais la vitesse indiquait 110 km/h sur l'autoroute Jean-Lesage. Mon pied appuyait à fond sur la pédale de l'accélérateur et pourtant le car n'avançait pas plus vite.
Je n'avais pratiquement pas dormi la nuit précédente. Trois heures à peine, ce n'est pas suffisant et moi j'ai besoin de huit bonnes heures pour que mon corps et ma tête soient en meilleure forme le lendemain. N'oublions pas que j'ai des passagers à prendre en compte.
Quoi qu'il en soit, j'étais debout depuis 5 heures hier matin et la fatigue se faisait ressentir de la tête aux pieds. J'avais réglé le chauffage à 25 pour les passagers et 21 pour moi mais rien à faire : j'étais crevé. Et je voulais rentrer au plus vite. À l'heure d'écrire ces lignes, je me sens déjà partir dans les bras de Morphée.
Mais je résiste. Je veux terminer ce texte avant de programmer sa publication pour demain matin. Pardon, pour ce matin. La télé encore allumée passe un vieux film au canal ciné pop. Un western avec John Wayne. L'étoffe d'un héros. Mais j'aime ça.
J'avais donc passé la journée à Québec. Non, seulement l'après-midi et une partie de la soirée puisqu'on devait quitter la vieille capitale pour 18 heures. Avant de reprendre le groupe d'étudiants dans la basse ville, je les attendais sagement dans le stationnement de la Gare Maritime Champlain, face au dépanneur Le Marinier.
Les chutes Montmorency la nuit
Nous avons quitté Québec pour le Manoir Montmorency et ces magnifiques chutes, vu du sommet. Les jeunes gens voulaient se taper la « grande marche ». Ce sont des escaliers (487 marches) qui permettent de l'observer sous différents angles. La vue y est splendide et le spectacle d'une rare beauté.L'escalier de bois et ses 487 marches
Je n'habite pas Québec et pourtant, chaque fois que je peux y mettre le pied me rend fier de cette ville qui a tant vécue. Autant pas son histoire que par le charme qu'elle dégage. Pas étonnant si ses habitants ne la préfère à Montréal, sa rivale.Et ce, depuis l'arrivé des Nordiques de Québec, une équipe de hockey professionnelle fondée en 1972 et vendue en 1995 pour devenir l'Avalanche du Colorado. Et pourtant, la rivalité pourrait bien revenir plus vite que l'on croit si le projet de l'amphithéâtre pouvait bien se régler une fois pour toute.
Avoir les moyens et un emploi comme chauffeur pour le RTC de Québec, j'emménagerais sans l'ombre d'un doute. cela étant dit, je me contenterai de la visiter autant de fois que je pourrai. Mais j'ai peur qu'un de ces jours, je me lasse de l'aimer...
Bonne nuit et bon dimanche !
Gracieuseté du photographe A. LeSieur
La hauteur de l'escalier est impressionnante
Le téléphérique fait la navette entre le Manoir et le pied des chutes