Quand je suis arrivé à ce qui pourrait s'appeler la moitié de ma vie (comment ai-je l'audace de vouloir définir avec un minimum de précision une tranche de vie quasiment impossible à cerner ?) j'avais tendance à être un peu nostalgique. Musique des Beatles et toutes autres choses dans ce genre occupaient mes pensées pendant cette période dans ma vie qui a bien duré une bonne décennie, entre environ 1995 et 2005.
Peut-être s'agissait-il pour moi d'une façon de « reprendre mon souffle » et attendre ce sursaut d’énergie si important que l'on rencontre lorsque l'on court un marathon ? Je ne sais pas vraiment. Aujourd'hui, ces jours aigres-doux sont donc bien passés et je me concentre désormais sur le présent et l'avenir. En vérité et en rétrospective, je trouve la nostalgie extrêmement régressive et pense qu'elle constitue un obstacle à l'inspiration, la créativité et l'énergie.
Maintenant que je suis totalement libérée de cet état d'esprit, je peux enfin m'engager à utiliser le temps présent pour me préparer à poursuivre un avenir passionnant. Je suis juste un peu nostalgique d'avoir gaspillé tout ce temps à trop avoir trempé dans la... nostalgie!