Le lien que nous pouvons faire entre l’actualité et notre intériorité: c’est le titre des quotidiens qui rappelle que nous sommes en « crise » , et le
message spirituel des maitres, et en particulier de Saint-Jean pour le catholique que je suis, avec ce texte de l’Apocalypse
En aucun cas, il s’agit de prendre les mots dans leur « fondamentalisme », c’est à dire (par exemple) : nous serions arrivés à la « fin des temps » ( menace récurente … ! ), ce serait l’effondrement de notre civilisation, voire la fin du monde … ! Non… ! La véritable lecture d’un texte, consiste à interroger ce qui en nous est éternel, et envisager les crises intérieures que nous vivons, et qui nous font passer d’un stade à un autre ( de la vie à la résurrection )… La vie, le monde, les civilisations ; c’est vrai, passent, et leur valeur ne peut dépasser leur impermanence… Ne peut mourir, que ce qui est mortel ! La spiritualité bouddhiste en a fait son fondement.
Rester prisonnier, dans la lecture de n’importe quel texte spirituel, d’une interprétation matérielle, sociétale, fondamentaliste… consiste à faire régresser notre conscience.
L’archétype biblique, c’est dire: Job, Judas, ou Myriam de Magdala … c’est moi !. Le Christ étant l’archétype de la synthèse ( le Soi , dans ma tradition : Dieu ).
Espérer dans un retour triomphant du Christ, à la fin des temps,
Intérioriser l’Apocalypse, c’est vivre, avec l’urgence d’un appel existentiel, la venue de la présence de Dieu en moi, par la médiation de Jésus. L’apocalypse, qui signifie dévoilement, se rapprocherait plus - selon Jean-Yves Leloup, du mot accouchement. D’ailleurs, il s’agit bien de cela dans le texte de Saint-Jean -.
Ce n’est pas au dehors, que je dois chercher les signes de la venue de Dieu, mais en moi. Il s’agit d’un dévoilement en toute intériorité de Dieu qui grandit en moi, et qui pourrait, effectivement, même avant ma mort physique, causer une « mort – résurrection » de mon être !