Bernard-Henri Levy Botul serait un philosophe et écrivain. Botul serait l’auteur d’un livre intitulé Le Lys et la cendre et dont le sous-titre était : « Journal d’un écrivain au temps de la guerre de Bosnie » (Grasset, 1995). Ce fut l’une des plus grosses escroqueries littéraires de France et de Navarre. L’homme n’arrive plus à vendre sa daube alors, il va surfer sur la vague « Libye » pour encore une fois assouvir sa faim insatiable de l’arnaque et des voltiges mensongères.
Pourquoi cet homme n’est pas un philosophe ? Parce qu’un vrai philosophe ne peut prôner la guerre. Donc, pour contourner tout ça, il nous pond un récit romancé intitulé « La guerre sans l’aimer » sur son engagement, pétrolier sans doute, en Jamahariya arabe libyenne. Je pense à son photographe et télégraphiste qui m’avait brocardé dans le journal Le Monde et qui travaille pour…Total. Du toc. Vous avez dit journal ? Probablement, celui d’un imposteur, d’une imposture scélérate, abusive et barbare. Heureusement que désormais, quand je vois sa tête dans la petite lucarne, je zappe.
Ce genre de branquignole va pousser le vice, en racontant tout et son contraire. Entre jactance et mensonge, propagande insupportable, les radios, les télés et les journaux seront noyés dès à présent, d’un récit sanguinolent. C’est à croire que la France marche sur la tête. Bien sûr, vous ne lirez rien sur la barbarie du CNT, ces renégats, tueurs et félons, ses amis. Fichtre.
C’est quand même risible de constater que ce qu’il écrit est connu depuis des lustres. Comment acheter ce genre de chou qui n’a rien de vrai, à part l’engagement français dans les airs, au sol et la livraison d’armes. C’est même une nouvelle façon, que dis-je, une provocation dans la mesure où on sait que la résolution 1973 a été violée du début à la fin, jour après jour, heure après heure, minute après minute, seconde après seconde.
Diantre, n’achetez pas ce bouquin qui sort demain en librairie. Il n’y a jamais eu de printemps libyen. C’est un coup d’Etat ourdi par des prédateurs qui veulent piller la Libye. C’est de l’arnaque, du papier tâché de sang.