Avant-hier, tu m’as demandé des nouvelles d’Elise Chassaing. Ah, Elise ! j’allais t’en parler l’autre jour, figure-toi. Je l’ai croisée par hasard à déjeuner, le mois dernier : j’étais chez moi, elle était sur Canal. Je le sais parce qu’Ali Baddou a dit son nom, et que la caméra s’est penchée sur elle plusieurs fois quand elle souriait, mais sourire elle ne faisait que ça, pendant que Nicolas Domenach parlait politique.
J’ai laissé le poste allumé, elle n’est pas intervenue. Une fois, elle a ri. Le lendemain, j’y suis retourné : elle était à la même place, les autres parlaient et elles souriait. Je me suis demandé si c’était devenu son métier. J’aurais peut-être dû regarder l’émission jusqu’au bout, peut-être y avait-elle une chronique, mais on ne l’avait pas annoncée avant la coupure pub.
Alors voilà : je suis désolé, je ne peux t’en dire plus. Sinon que sourire, c’est un métier.
Mais ce n’est pas ça que tu me demandais : tu venais t’enquérir de la grossesse d’Elise. Là, j’avoue, tu me l’a appris. Et en effet, hier j’ai déjeuné chez Canal, c’est Pauline Lefebvre qui faisait des yeux doux à la caméra. Elle a parlé, aussi.
Maintenant que j'y pense, c’est peut-être pour ça qu’elle souriait, Elise. Une façon de dire Vos chroniques de l’air du temps, si vous saviez comme… Mais je brode, et je m'éloigne.
Merci pour l’info, donc. Et surtout ne viens pas me demander qui est le père, tu as déjà perdu assez de temps sur les forums à t’interroger sur celui de la fille de Rachida Dati alors que tu n’en sais pas plus que moi, et qu’au fond, avoue-le, tu t’en fous tout autant.
Cela dit, si c’est Elise, la fameuser ex que tu voulais récupérer l’autre fois, alors là viens, on va boire une bière.
Allez, salut.