Ce pavot, un cadeau d'amitié de la part de Toun.
J'avais écrit ce poème pour Toun, il célèbre une de ses photos que nous ne pourrons pas voir en lien aujourd'hui,
son site ayant subi l'attaque de malfrats de l'informatique.
Je tiens particulièrement aujourd'hui à lui témoigner de mon amitié, en formulant l'espoir de pouvoir de nouveau lui rendre visite et ainsi rendre hommage à ton talent.
Quand la gousse du laurier rose
desséchée
brûlée de soleil
s'ouvre
une nuée d’akènes
portée par l'haleine du vent
et le désir de vie
s'envole.
La Terre accueille
se referme
sur les promesses de sève
L’hiver sourit.
Dans le secret de sa maison
blanche et glacée
en tendant l’oreille
on peut entendre
de petits battements
à peine audibles
ce sont les germes du printemps
qui se tricotent
un habit de lumière
éclatant de couleurs.
Entendez-vous alors
les sages des quatre saisons
qui se congratulent ?
©Adamante
Quelques unes des photos de Toun chez moi :
Premier cri du soleil
L’homme chrysalide
Lézarder, jusqu’à n’être plus
Papillon, prince de nuit
Les feuilles racontent
Dahlia, soleil de nuit
Comment fut guéri le Soleil
Comment fut guéri le Soleil (suite)