Quelle légitimité pour les Agences de Notations

Publié le 11 novembre 2011 par Danymasson

Quelle légitimité ?

Alors que le G20, réuni à Canne, vient de se terminer. Alors qu’à Londres ce même G20 avait promis d’encadrer les A. de N.,  le constat est que les avis de ces dernières continuent d’être suivis massivement, provoquant des dégâts, économiques et sociaux sans précédent dans le monde. A ce rythme pas besoin de guerre armée. Si on continue dans cette voie, la vague sous-marine, invisible qui vient dont ne sait où est entrain de régler le compte de centaines de millions de personnes

Pour ma petite personne, néophyte en la matière, mais qui reçoit des coups comme tout le monde, je me pose deux questions.

Quelle est la légitimité des agences de notation pour porter une telle appréciation ?

Pourquoi les marchés suivent-ils leurs recommandations aveuglément ?

L’origine, années 90  des AN, était à ce que j’ai lu, de traiter le(s) risque(s) des grandes entreprises. Leur champ d’action ne s’est il pas formidablement étendu ?  Elles s’occupent des finances publiques des Etats,  en ont elles  la légitimité et les ressources pour le faire, des compétences financières et microéconomiques ?

Les agences de notation ont vu, depuis les années 1990, leur influence et leur pouvoir s’accroître sans partage. Pourtant, leur bilan catastrophique ces dernières années doivent nous interroger sur la fiabilité des notes qu’elles attribuent et sur leur légitimité.

Et ironie du sort les conséquences sont rudes, graves catastrophiques. Des rapports  exploités par les marchés pour créer des mouvements spéculatifs sur les monnaies, et ces mêmes rapports influençant les Marchés, influences les politiques des pays menacés. Tout le monde suit à la queue leu-leu, la fleur aux dents.

Alors, dans ce dédale, cette nébuleuse (puisque je ne sais pas, nous ne savons pas), y aurait -il des agendas cachés ? Politiques ceux – ci. On le sait, c’est toujours la faute de quelqu’un. En politique, la formule « mais les autres font ceci et ils réussissent si  nous ne le faisons pas etc ». Ne se sert on pas des Agences de Notations pour faire passer des politiques ravageuses ? D’assainissement des Finances publiques  direz -vous. L’air est plutôt à la collectivisation des pertes et la privatisation des bénéfices.  Et peux importe ce qu’il en coûte du point de vue humain, du développement durable, des avancées démocratiques. L’émergence d’un homme ou d’une femme providentielle, au style fascisant, paraît être plus difficile qu’il y a 75 ans. Paraît, ne veut pas dire impossible. Mais. Les avancées démocratiques ont jusqu’à ce jour déjoué les menaces de ci de la. La France avec une dame au pull bleu marine, en Italie avec l’avant centre de Milan, en Autriche avec Haïder.

Un constat, toutefois, « Ce à quoi on assiste et auquel nous sommes soumis, tous et toutes, n’a rien de démocratique ». D’où l’indignation. Le G1000. Mais même ici on parle très peux de grand soir, de lendemains qui chantent, de rêves, d’utopies. On se désencarte, on se mobilise mais on ne s’avance pas. Quelle alternative(s).

C’était le questionnement du jour.

Bonne journée et bon week-end