Pour ces chemins de traverse
Petits nuages aux yeux gris
Chevaux aveugles chevauchant l’infini le cheval noir voulait partir avec moi son regard traversé de tendresse
Echos des cieux intranquilles
J’ai parié j’ai perdu j’ai gagné les voix des anges
Pour ces chemins de traverse je reste
Vivante rieuse
A chacun de mes pas j’emmène le chaos inhérent à mon être agité malmené trituré traversé étonné j’emmène mes désastres
Aussi haute qu’une pomme à la peau pastelle petit pâtre grec qui menait le devin Tirésias quand je voulais être Antigone
Tu n’auras pas eu ta sépulture mon frère mon amant mon ami mon père j’ai voulu être juste et j’ai été prisonnière je suis fière et mon orgueil dépasse les astres
Atalante j’ai couru plus vite que tous mais j’ai été rattrapée par un seul
Le goût de la mangue de l’amande amère ma langue aime tous ces fruits je mange le monde
Des égards pour le moineau le minot
Visages anachroniques m’enchantent godillots monocles
Pour ces chemins de traverse je reste danser la valse des dupes
N’ingurgite
Gourmande
Désire l’ire de tes yeux noirs te mettre en colère j’adore
N’écris pas au kilomètre je flâne et glane quelques lettres
De si de la
Rêve
C’est joli la valse des dupes
Sésame de mes creux
Tulipe aguicheuse ouvre-toi
Reste partage mes naufrages mes rages Ô ma rage mes mirages
Où sont les mystères la transparence m’insupporte l’opacité me transporte tu es là je le veux
Je reste