Pour ces chemins de traverse

Publié le 11 novembre 2011 par Cathy Reinold

Pour ces chemins de traverse

Petits nuages aux yeux gris

Chevaux aveugles chevauchant l’infini le cheval noir voulait partir avec moi son regard traversé de tendresse

Echos des cieux intranquilles

J’ai parié j’ai perdu j’ai gagné les voix des anges

Pour ces chemins de traverse je reste

Vivante rieuse

A chacun de mes pas j’emmène le chaos inhérent à mon être agité malmené trituré traversé étonné j’emmène mes désastres

Aussi haute qu’une pomme à la peau pastelle petit pâtre grec qui menait le devin Tirésias quand je voulais être Antigone

Tu n’auras pas eu ta sépulture mon frère mon amant mon ami mon père j’ai voulu être juste et j’ai été prisonnière je suis fière et mon orgueil dépasse les astres

Atalante j’ai couru plus vite que tous mais j’ai été rattrapée par un seul

Le goût de la mangue de l’amande amère ma langue aime tous ces fruits je mange le monde

Des égards pour le moineau le minot

Visages anachroniques m’enchantent godillots monocles

Pour ces chemins de traverse je reste danser la valse des dupes

N’ingurgite

Gourmande

Désire l’ire de tes yeux noirs te mettre en colère j’adore

N’écris pas au kilomètre je flâne et glane quelques lettres

De si de la

Rêve

C’est joli la valse des dupes

Sésame de mes creux

Tulipe aguicheuse ouvre-toi

Reste partage mes naufrages mes rages Ô ma rage mes mirages

Où sont les mystères la transparence m’insupporte l’opacité me transporte tu es là je le veux

Je reste