Grèce : Faire la révolution anti-capitaliste ou subir la dictature de la bancocratie.

Publié le 13 novembre 2011 par Plusnet
Par Yanick Toutain
3-4/11/2011
« Leur pays est en faillite. Au G20 de Cannes ou de Canossa, leur Premier Ministre fut convoqué comme un laquais par le couple franco-allemand. Obligé de faire antichambre pendant deux longues heures. Renvoyé à sa banqueroute pendant une conférence de presse où se joue le destin de son pays. S'il veut faire un référendum, la question lui sera dictée. S'il veut de l'argent, il devra faire allégeance à ceux qui désormais gouvernent chez lui. L'alternative ? Le protectorat ou la honte. »(Editorial de Libération de ce jour 4/11/2011 par Nicolas Demorand)
« Sdf, chômeurs, affamés, nouveaux pauvres mendiants, se multiplient. C’est comme un nuage de sauterelles ravageant une moisson. Il faut payer 120 euros pour une visite médicale. Ces nouveaux « colonels » de la Troïka qui occupent la Grèce – au nom de l’UE – réussissent à la plonger dans la misère : le PIB grec recule de 5,5 %. Ils pillent les salariés grecs, les chômeurs et retraités grecs, mais ils sauvent les riches Grecs qui ont planqué 40 milliards en Suisse depuis janvier, dont 20 milliards en une seule journée le vendredi noir, 28 mai 2011. » (écrit, il y a un mois, par Gérard Filoche, le 4/10/2011 cité infra)
Le planteur de Kienké – non protégé par le « defenseur de la formoisie prolétarienne » qu'est Gérard Filoche doit bien accepter de vivre avec un revenu 120 fois plus faible que le revenu du pilote d'avion abonné à « Démocratie Socialiste ». !
C'est cela le « miracle » des Trente Glorieuses !
Le financement des vampires formois par les esclaves africains et les mingongs de Chine ! (YT infra)
L'endettement de l'État était, bien au contraire, d'un intérêt direct pour la fraction de la bourgeoisie qui gouvernait et légiférait au moyen des Chambres. C'était précisément le déficit de l'État, qui était l'objet même de ses spéculations et le poste principal de son enrichissement. A la fin de chaque année, nouveau déficit. Au bout de quatre ou cinq ans, nouvel emprunt. Or, chaque nouvel emprunt fournissait à l'aristocratie une nouvelle occasion de rançonner l'État, qui, maintenu artificiellement au bord de la banqueroute, était obligé de traiter avec les banquiers dans les conditions les plus défavorables. Chaque nouvel emprunt était une nouvelle occasion, de dévaliser le public qui place ses capitaux en rentes sur l'État, au moyen d'opérations de Bourse, au secret desquelles gouvernement et majorité de la Chambre étaient initiés. En général, l'instabilité du crédit public et la connaissance des secrets d'État permettaient aux banquiers, ainsi qu'à leurs affiliés dans les Chambres et sur le trône, de provoquer dans le cours des valeurs publiques des fluctuations insolites et brusques dont le résultat constant ne pouvait être que la ruine d'une masse de petits capitalistes et l'enrichissement fabuleusement rapide des grands spéculateurs. Le déficit budgétaire étant l'intérêt direct de la fraction de la bourgeoisie au pouvoir, on s'explique le fait que le budget extraordinaire,dans les dernières années du gouvernement de Louis-Philippe, ait dépassé de beaucoup le double de son montant sous Napoléon, atteignant même près de 400 millions de francs par an, alors que la moyenne de l'exportation globale annuelle de la France s'est rarement élevée à 750 millions de francs. En outre, les sommes énormes passant ainsi entre les mains de l'État laissaient place à des contrats de livraison frauduleux, à des corruptions, à des malversations et à des escroqueries de toute espèce. Le pillage de l'État en grand, tel qu'il se pratiquait au moyen des emprunts, se renouvelait en détail dans les travaux publics. Les relations entre la Chambre et le gouvernement se trouvaient multipliées sous forme de relations entre les différentes administrations et les différents entrepreneurs. (...)
Par contre, la moindre réforme financière échouait devant l'influence des banquiers, telle, par exemple, la réforme postale. Rothschild protesta, l'État avait-il le droit d'amoindrir des sources de revenu qui lui servaient à payer les intérêts de sa dette sans cesse croissante ?La monarchie de Juillet n'était qu'une société par actions fondée pour l'exploitation de la richesse nationale française dont les dividendes étaient partagés entre les ministres, les Chambres, 240 000 électeurs et leur séquelle. Louis-Philippe était le directeur de cette société : Robert Macaire  [5] sur le trône. Le commerce, l'industrie, l'agriculture, la navigation, les intérêts de la bourgeoisie industrielle ne pouvaient être que menacés et lésés sans cesse par ce système. Aussi, celle-ci avait-elle inscrit sur son drapeau, pendant les journées de Juillet : Gouvernement à bon marché (Karl Marx cf mon article)


C'est une véritable guerre contre la formoisie et les peuples spoliatés que mène l'aristocratie financière - la classe bancaire mondiale. Karl Marx les appelait "bancocratie" il y a plus d'un siècle.
Je citais fréquemment Karl Marx :

La défaite de juin 1848.

Après la révolution de Juillet, lorsque le banquier libéral Laffitte conduisit en triomphe son compère le duc d'Orléans à l'Hôtel de ville [1], il laissa échapper ces mots : « Maintenant, le règne des banquiers va commencer. » Laffitte venait de trahir le secret de la révolution.Ce n'est pas la bourgeoisie française qui régnait sous Louis-Philippe, mais une fraction de celle-ci : banquiers, rois de la Bourse, rois des chemins de fer, propriétaires de mines de charbon et de fer, propriétaires de forêts et la partie de la propriété foncière ralliée à eux, ce que l'on appelle l'aristocratie financière. Installée sur le trône, elle dictait les lois aux Chambres, distribuait les charges publiques, depuis les ministères jusqu'aux bureaux de tabac. (cf mon article :mercredi 17 mars 2010 Le déficit et l'aristocratie financière : Sous Louis-Philippe, les mêmes escrocs de la Banque organisaient le déficit structurel de l'État délibérément (Marx dénonçait en 1850 les maîtres à penser des escrocs de l'école de Chicago : "Les Luttes de classes en France")
Si les membres de la bourgeoisie de formation sont des privilégiés qui consomment plus que 600 euros par mois (et par personne), de plus en plus nombreux sont les travailleurs de Grèce qui sont SOUS ce plancher. Ils sont – comme les sont les spoliatés d'Afrique et d'Asie, victimes de la spoliation de leur part égale du PIB mondial.
La bancocratie a décidé que les temps des Trente Glorieuses et du partage du butin colonial était fini.

Même les réformistes formois que sont Antoine Dumini et François Ruffin sont contraints, dans le Monde Diplomatique de Novembre 2011 de le reconnaître. Après avoir ironisé sur le "couplet" entonné le 8/09/2011 par Jean-Claude Trichet pendant sa dernière conférence de presse*
« Nous devons aller vers l'élimination des clauses d'indexation automatique des salaires et un renforcement des accords entreprise par entreprise, de manière à ce que les salaires et les conditions de travail puissent s'adapter aux besoins spécifiques des entreprises. Ces mesures doivent s'accompagner de réformes structurelles, en particulier dans les services - dont la libéralisation des professions fermées-, et, quand c'est approprié, de la privatisation de services aujourd'hui fournis par le service public, de manière à faciliter les gains de productivité et soutenir la compétitivité. » ((Monde Diplomatique 2011/11)
... on voit les deux "penseurs" formois nous décrire la situation :
« DES GOUVERNEMENTS BIS
À ATHÈNES, DUBLIN, LISBONNE »
« (...) la BCE dispose désormais des moyens de transformer ses idées en réalité, bien au-delà de la politique monétaire. Ses experts - aux côtés des autres missionnaires de la bien-aimée « troïka », ceux du FMI et de la Commission Européenne - s'imposent comme des gouvernements bis à Athènes, Dublin, Lisbonne. »(Monde Diplomatique 2011/11)
Cela s'appelle - dans le langage des révolutionnaires – des COUPS D'ETAT.
Quand un gouvernement bis vient se substituer au gouvernement "légitime", il n'y a pas d'autre mot !
Les deux plaisantins formois nous en donne même le contenu détaillé des domaines d'intervention des GAULEITERS de la bureaucratie bancocratique européenne :

"Ils mettent les ministères sous tutelle, énoncent leurs « quinze commandements » : étendre le chômage technique, réduire les retraites agricoles, diminuer les dépenses publiques, etc. (…) » (Monde Diplomatique 2011/11)
On voit même un membre du PS – un ex membre du bureau politique de feue la LCR – faire une comparaison au vitriol entre l'occupation nazie pendant le 2° guerre mondiale et les émissaires européens en Grèce. Sous le titre « La « task force » de la troïka UE/BCE/FMI occupe Athènes », Gérard Filoche écrivait le 4 octobre dernier :
« Jean Claude Junker avait annoncé : « la souveraineté de la Grèce sera énormément restreinte ». La presse allemande avait dénoncé les Grecs paresseux et leur avait proposé de vendre des Iles ou l’Acropole.  Une campagne de dénigrement digne de « 14-18 » fleurit partout en Europe contre les Grecs qui fraudent, les Grecs qui ne paient pas leurs impôts, les Grecs qui ne travaillent pas, les Grecs corrompus. (…) Mais, ces calomnies servent à faire la guerre à la Grèce.Jusque-là je parlais ici de corps expéditionnaire, d’hommes en noir, de canonnières contre les Grecs, mais c’est encore plus clair, ça y est : Le Monde du 4 octobre, titre en « une » « Bruxelles dépêche une task force à Athènes ».Sarkozy et Merkel ont donc envoyé ouvertement leurs « colonels » occuper la Grèce : Le Monde décrit « A Athènes, les hommes de Bruxelles sont aux manettes », c’est Horst Reichenbach « un technocrate à l’élocution grise aussi soignée que ses costumes » qui dirige ce corps expéditionnaire de 50 fonctionnaires étrangers qui viennent contrôler les comptes, imposer les directives, mettre à sac le pays. »
Alors que le robinet à fric continue de couler tranquillement et abondamment en direction des banques sous le regard affectueux du gangster de la bureaucratie bancaire européenne, on voit ces mêmes banques utiliser le fric que leur versait Trichet pour …. spéculer contre les États !
Tout ce cirque n'est qu'un prétexte.
Comme le rappellent Antoine Dumini et François Ruffin, en citant les propos de Paul Mercier – un haut fonctionnaire de la BCE chargé de l'attribution des « octrois de crédit » aux banques privées :

« Tous les mardis, nous avons une grosse adjudication de crédit [aux banques commerciales]. Le Board [conseil des gouverneurs] décide combien on va mettre sur le marché. (…) Quoique.... dans les circonstances actuelles, nous avons décidé de permettre aux banques de déterminer combien elles veulent emprunter. Ce sont des mesures un peu spéciales que nous avons dû prendre à cause de la crise financière. » …. (Monde Diplomatique 2011/11)
et les deux auteurs de citer un expert des marchés des changes, Ivan Fréchard :
« En ce moment, c'est assez simple : nous pourvoyons toutes les liquidités que les banques nous demandent. C'est la politique du full allotment ».
Hier encore – 3/11 – on apprenait que les « chers banquiers » allaient avoir droit à un nouveau cadeau de la part de la BCE. Une baisse du prix payé par les banquiers pour obtenir l'argent de l' « indépendante » Banque Centrale européenne.
« Déboussolées depuis le début de la semaine, les places boursières européennes ont finalement monté en flèche jeudi essentiellement grâce à une baisse des taux de 0,25 point, à 1,25%, décidée par la Banque centrale européenne (BCE). Pour son baptême du feu, son nouveau président, l'Italien Mario Draghi, a pris cette décision surprise alors que la crise grecque risque d'entraîner "une réaction en chaîne" et affecter l'économie mondiale, selon les termes du Premier ministre japonais Yoshihiko Noda. » (Orange Actualités AFP)
On peut donc résumer le circuit du fascisme économique à l’œuvre : on prend un pays dans lequel les alter-ego capitalistes de la bourgeoisie européenne ne payent quasiment pas d'impôts. Un pays dans lequel les bigots de la prétendue « église » orthodoxe sont totalement dispensés de quelque impôt que ce soit, un pays dans lequel les armateurs – suppôts du fascisme des Colonels – ignorent – constitutionnellement - le sens du mot impôt.... un pays dans lequel la formoisie est minoritaire parmi les travailleurs. Et la dette, dans sa globalité, provient de l'accumulation des comportements prédateurs des grands vampires du capitalisme. Ce constat, Gérard Filoche – le récent thuriféraire de Martine Aubry peut bien le faire lucidement :
« Pourtant la dette grecque vient de la « dictature des Colonels » qui de 1967 à 1974 l’ont multiplié par quatre. Elle vient de la Constitution de 1975 que les riches Grecs ont imposé comme condition pour « lâcher » les Colonels : sa « règle d’or » c’est que ni les armateurs (1e puissance économique), ni l’Eglise orthodoxe (1er propriétaire foncier) ne paient d’impôts. La dette vient aussi des Jeux olympiques, dont les bétonneurs ont multiplié les prix par dix. La dette vient aussi du surarmement de la Grèce, armes vendues par la France et l’Allemagne. Merkel a fait vendre 4 sous-marins de Thyssen Krupp à Caramanlis, 1,2 milliard et exige qu’ils soient payés. La corruption, elle est en Allemagne où il y a un procès en Bavière a propos de 400 millions d’euros de rétro commissions concernant ces sous-marins. La durée du travail en Grèce est supérieure à la durée du travail en Allemagne et en France. Et 105 milliards de TVA sont en effet impayés en Europe  (in le Monde, sept 2011) en Europe, pas en Grèce ! » (extrait de Gérard Filoche cité)
Les fascistes de droite au gouvernement organisent délibérément son insolvabilité avec la complicité de la bureaucratie européenne et des banques vautours.
Mais cet argent prêté à l’État grec provient du robinet à finance de Jean-Claude Trichet, de son prédécesseur et de son successeur.
Mais les taux d'intérêt ne sont pas du tout les mêmes !
A mesure que le déficit grec se creuse, les taux que les banques vont exiger connaissent un accroissement exponentiel.
D'où un déficit de plus en plus grand.
Un déficit que laisse se creuser le Président du gang criminel international de Ben Ali et Moubarak – Jeffrey Papandréou, le Premier Ministre socialo-fasciste passé aux commandes du gouvernement grec.
D'où une intervention des gauleiters de l'Etat de la bancocratie européenne.

ARCHAÏSME FASCISANTPour nous – égalitaristes partisans d'un non-Etat dans lequel c'est le citoyen qui octroie lui-même les crédits, tout ce schéma apparaît comme un archaïsme fascisant. Nous observons tout cela avec le même détachement amusé et scandalisé qu'un observateur du 21° siècle a pour les coutumes barbares de l'Etat de la Sparte antique.
En effet, l'idée que des banques puissent avoir une quelconque utilité est pour nous une absurdité sans nom !
Lire le fantôme haut-formois qu'est devenu l'hebdomadaire « Alternatives Économiques » - pâle ectoplasme de l'ancienne revue rebelle et lucide des années 80 - nous proposer ses « solutions » ne peut que nous conforter dans l'idée que Trichet, Draghi, Sarkozy, Merkel et toute la cliques des larbins de la banque fasciste ont de gigantesques marges de manœuvre. Leurs « solutions » ne sont que les gémissements imbéciles d'une classe formoise en voie d'extinction.
Dans le numéro de novembre de cette revue, ils posent dix « questions ». Auxquelles ils donnent dix réponses stupides.

1) « Il n'y a qu'à annuler les dettes !
- Oui certaines, en partie, mais il y a de bonnes raisons d'être prudent. »
Les gouvernements égalitaristes – ainsi que Trotsky le proclamait en 1905 en avertissant les souscripteurs d' »emprunts russes » internationaux – ne reconnaîtront AUCUNE dette souscrite par AUCUN gouvernement de la bourgeoisie. Que ce soit en Grèce ou ailleurs, les dettes seront ABOLIES ! Définitivement ! La révolution en Grèce ce sera l'ABOLITION des dettes souscrites par les pantins politiques de la bourgeoisie – pantins de droite ou de gauche !
2) « La Grèce doit-elle quitter l'Euro ?
- Non ce serait un désastre économique. »
Le formois journaliste s'inquiète pour ses vacances dans les îles de la mer Égée ! La révolution, elle, sortira ses finances du marché. Si, pour des raisons pratiques, nous imiterons les Chinois qui ont arrimé leur monnaie au dollar, et si, donc, le REVO sera arrimé sur leur euro, pour autant, notre monnaie sera totalement inconvertible : la balance commerciale de la zone égalitariste envers les zones encore sous contrôle capitaliste devra être en équilibre parfait.
3) « Faut-il nationaliser les banques ?
- Non mais l’État peut jouer un rôle financier plus actif. »
Notre réponse est claire : nous abolirons TOUTES les banques. Au moment où les bigots islamo-fascistes en sont arrivés à agresser les dessinateurs critiques, il nous est amusant de revendiquer l'ABOLITION TOTALE de la RIBA XXX lien article hier! Une civilisation libéral-égalitariste est, en effet, une société dans lequel le crédit a totalement disparu : ABOLITION DU CREDIT A LA CONSOMMATION et ABOLITION DU CREDIT A L'INVESTISSEMENT.
Pour le premier cas, le consommateur devra économiser s'il veut s'acheter des biens couteux. Ou s'associer avec d'autres. Par ailleurs, la PROPRIETE IMMOBILIERE sera, elle aussi abolie ! Les emprunts immobiliers ne pourront donc même plus avoir de raison d'être !
Quant aux investissements, ils seront faits par les citoyens eux-mêmes. Ce sera le système de l'investissement démocratique (300 euros – 300 révos) par mois qui seront librement et sans retour, versés par le citoyen. En commençant par UN euro-révo par jour par les enfants lecteurs de plus de 7 ans.
L'idée d'un « banque Besancenot » ou d'une « banque Mitterrand » repeinte en « banque Mélenchon » est un stupidité sans nom. Il ne s'agit pas d'aménager le capitalisme, il s'agit de l'abolir. Mais il est vrai que la base sociale imbécile de ces partis « à gauche de la gauche » que sont les NPA, LO, PG et PCF rêve avec nostalgie aux Trente Glorieuses. Mais ces croutons partisans d'une « nationalisation des banques » ne sont que de vieux croutons de la « Génération Maudite » accompagnés de séniles proto-formois de 20 ans !
XXX LA VIDEO DE MA CHANSON

4) « La BCE doit-elle acheter des dettes publiques ?
- Oui, seule la Banque centrale européenne peut soutenir sans réserve les Etats solvables. »
Le réformisme formois imbécile qui vient détruire toute intelligence dans cette revue est une nouvelle fois à l'oeuvre : Partant de constats réels, l'auteur Sandra Moatti se met à tourner autour du pot . Après avoir remarqué que « (..) là, c'est la porte ouverte à l’inflation, la grande obsession allemande. », il semble prendre à son compte cette crainte de l'impérialisme germanique :
« Pour toutes ces raisons – bonnes ou mauvaises – la BCE n'achète des titres publics qu'à contrecoeur et souhaite cesser le plus rapidement possible. L'accord du 21 juillet dernier prévoit que c'est la Fonds européen de stabilité financière (FESF) qui assumera ce rôle dès qu'il sera opérationnel. » (Alternatives Economiques 307 Novembre 2011)
Mais l'idéologue haut-formois inquiet de son train de vie et de la perpétuation de sa pathologie consumériste revient à la charge et pleurniche ses maitres capitalistes à une intervention élargie de la BCE elle-même :
« La BCE est la seule institution à disposer d'une puissance d'intervention rapide et potentiellement illimitée »
Ouf ! Les vacances en Grèce de Sandra Moatti sont sauves ! Son train de vie sera garanti par la BCE au-delà du trop faible FESF !
Mais alors ? Quid de ces délirants déficits budgétaires ?
C'est le point numéro 5 qu'on aurait pu traiter en amont !!

1000 MILLIARDS D'EUROS POUR L'AFRIQUE ! CHAQUE ANNEE !
    5) «Et si on interdisait les déficits ? - Une idée inefficace et contre-productive. »
Le malade consumériste qui parle – qui écrit – est maintenant Thierry Pech. Alors même que nous – égalitaristes – sommes prêts à REVERSER à l'Afrique la MOITIE du PIB français, nous ne pouvons que diagnostiquer une pathologie consumériste aggravée chez tous ces formois, bourgeois et innovois qui considèrent que nous sommes en crise.
La seule crise qui existe, c'est celle de leur cerveau malade.
En effet, pour ne prendre l'exemple de la France, il est facile de comprendre que moins de 1000 milliards d'euros sont nécessaires au bonheur des habitants de la France.
Versons, pour la consommation, 1000 euros par mois à 60 millions de personnes. Coût : 60 milliards d'euros.
Multiplions par douze pour l'année : 720 milliards d'euros.
En prenant en compte les enfants à demi-part (500 euros par mois) et le fait que nous sommes 63 millions, on avoisine les 680 milliards d'euros.
Ajoutons 300 euros par « adulte » pour l'investissement (et 1/5° de cette somme pour que les jeunes apprennent à investir le plus tôt possible) on obtient près de 200 milliards d'euros supplémentaires pour l'investissement démocratique.
Total 880 milliards d'euros chaque année.
On arrondit à 1000 milliards.
Or, le PIB français est égal à plus du double !
Ce sont donc les CLASSES VAMPIRES – les bourgeoisies, la formoisie et l'innovoisie – qui sur-consomment.
Ce sont elles les uniques responsables du déficit budgétaire de la France.
Une France égalitariste ne serait pas en déficit. Mais aurait un excédent de 1000 milliards à RENDRE AUX AFRICAINS.
Un Etat central égalitariste (ce serait l'ensemble des DELEGUES REVOCABLES) ne permettrait pas un quelconque endettement.
Mais, ici, les formois veulent pouvoir MANGER PLUS DE MIETTES COLONIALES qu'il n'est possible !
On retrouve ici la complicité entre les capitalistes – gros et petits – mangeurs de niches fiscales et les moyens et haut-formois qui exigent des salaires de vampires. Gros vampires et petits vampires.
Quand le PIB mondial est à 600 euros, quiconque tente de consommer davantage est atteint de pathologie consumériste. La révolisation égalitariste guérira ces malades !
Quant au seuil de consommation de 1000 euros par mois, il équivaudrait à transformer la totalité de la population en « petits formois » dont le revenu consommable serait légèrement supérieur au seuil du PIB mondial.
On leur laissera un petit délai pour qu'ils apprennent à se guérir de la maladie consumériste acquise dans l'enfance !!

6) « Faut-il des eurobonds ?
- Peut-être, mais cela prendra du temps. »
Le farceur qui rédige cette réponse est lucide :
« Sauf que pour en arriver par là, il faudrait que l'Union Européenne puisse aller regarder de près, et modifier si besoin, la politique budgétaire de chaque pays. » (Alternatives Economiques 307 Novembre 2011 Christian Chavagneux)Sauf que, compte-tenu du contexte général, cela équivaudrait – il se garde bien de le dire – à l'envoi de gauleiter fasciste dans la totalité des pays de la zone euro !
Si une « Union Européenne » - les bureaucrates fascistes de la BCE et de l'UE se mettaient à « modifier la politique budgétaire de chaque pays », cela reviendrait à considérer que plus aucun Parlement national n'a conservé la moindre prérogative.
En somme, le « cela prendra du temps » équivaut à commenter le délai nécessaire pour que la STRATEGIE DU CHOC dont sont victimes les formois d'Europe

7) « Il n'y a qu'à faire payer les riches.
- Les efforts en ce sens peuvent être accentués, mais cela ne suffira pas. »
Le même Thierry Pech qui ne voulaient pas (5) « interdire les déficits » comme « Une idée inefficace et contre-productive » ne nous définit pas précisément ce que – LUI – appelle « les riches ».
Pour nous, il en fait partie : membre de la formoisie vampire, son revenu consommable est un multiple du PIB moyen mondial.
Si l'on considère que les salariés grecs doivent – dans beaucoup de cas -assurer la consommation de leurs enfants, un nombre croissant de Grecs sont devenus ou sont en train de devenir des SOUS-FORMOIS.
Ils sont en train de passer sous le plancher des CLASSES SPOLIATRICES. La liste énumérée par Gérard Filoche dans son article cité au-dessus est parlante :

« Ce sont ces occupants venus d’ailleurs, de Grande-Bretagne, de Suède, qui importent des armes de destruction massive de l’économie grecque :
- Suppression de 30 000 postes dans toutes les administrations, y compris les enseignants. Extension immédiate du chômage technique à l’ensemble du secteur public, réduction des indemnités de départ et des heures supplémentaires. 80 000 préretraites forcées à 60 % du revenu.
- Baisse exigée du salaire minimum actuellement de 750 euros. Baisse des retraites pour les marins et les employés de l’opérateur téléphonique OTE. Gel des retraites primaires et complémentaires jusqu’en 2015. Baisse des retraites agricoles.
- Égalisation de la taxe sur le fioul domestique sur celle du gas-oil. Retenue sur salaire de l’impôt de solidarité destiné à financer les caisses de chômage. Augmentation des amendes pour les constructions illégales.
- Fusion ou fermeture de 35 agences d’Etat et de 10 autres structures : agence nationale de la jeunesse, organisme de télévision publique, société de l’immobilier public, société des biens immobiliers touristique, etc. 30 privatisations de services publics.
- Recensement des biens mobiliers et immobiliers sous le contrôle de l’Etat, de tous les avantages sociaux et prestations de santé; signature de négociations collectives dans 16 hôpitaux privés, de contrats entre hôpitaux privés et publics pour la location de lits.
- Réduction des prix des médicaments par accords avec les laboratoires pharmaceutiques.
- Suppression des subventions à la Poste pour la distribution de la presse. Déréglementation des taxis."
Si l'on déduit tous les surcouts vampires infligés aux biens de consommation – y inclus les taxes des vautours, on s'aperçoit que très nombreux sont maintenant les Grecs dont le niveau de consommation est inférieur à 600 euros par mois.
C'est bel et bien d'une attaque contre la formoisie qu'il s'agit !
Mais la réponse imbécile (et formoise) des Besancenot, Mélenchon, Pierre Laurent et autres bateleurs formois est totalement stupide.
On ne défend pas les petits privilèges et les moyens privilèges formois par un gémissement en direction de la classe capitaliste.
Il y a belle lurette que la bourgeoisie industrielle et l'innovoisie bourgeoise ont fait le constat de l'impotence de la formoisie. Et donc que ces classes ont fini par laisser l'aristocratie financière prendre le leadership de la planète.
Personne ne fera plus « payer les riches ! » dans les pays occidentaux.
Le jour où nous ABOLIRONS le CAPITALISME, le fait de « FAIRE PAYER LES RICHES » n'aura pas pour but de RETABLIR LES PRIVILEGES FORMOIS mais de RENDRE AUX AFRICAINS leur dû !
Il ne s'agira pas – comme le demande le farceur Thierry Pech – d'agir en « durcissant sa politique contre les paradis fiscaux ».
L'abolition du capitalisme, des bourses et des banques transformera ces « paradis fiscaux » en musées de la barbarie ancienne.
Musée que pourront visiter ceux qui auront économiser suffisamment de leur salaire (unique mondial) pour pouvoir payer les taxes carbone coûteuses intégrées aux coûts de transport pour pareilles lointaines destinations.

8) « Faut-il interdire la spéculation ?
- Mieux la contrôler, certainement. »
En 1993, cette revue Alternatives Économiques n'était pas affligée de ce syndrome de crétinisme formois aggravé.
En 1993, après que j'aie fait la découverte du concept de formoisie, j'avais même écrit, puis téléphoné à son rédacteur en chef de l'époque – Denis Clerc. Celui-ci s'était – poliment – débarassé de moi en m'envoyant vers une impasse – une enseignante de Besançon dont la découverte de la formoisie fit autant d'effet que la découverte de l'Amérique sur son lointain ancêtre paysan borné du fin fond de son champ de rutabagas : Rien  !
Les gens qui lui ont succédé ont donc un cerveau pourvu d'un nombre encore plus limité de neurones.
Comme Denis Clerc, ces gens ignorent ce qu'est la classe formoise …. et n'ont aucune envie de le savoir !
Si celui-ci est indiqué – dans l'ours – comme « fondateur, conseiller à la rédaction », on voit bien qu'en 1993, il a fait le choix de laisser se détruire ET sa revue ET son propre cerveau.
Les hauts-formois journalistes ont détruit leur propre jeunesse en détruisant leur capacité critique.
Ils avaient une tendance à construire des grilles critiques – intéressantes certes – mais dans lesquelles le rôle vampire de la formoisie était passée sous un silence anti-scientifique.
Mais de défenseurs de la petite et moyenne formoisie critique, ils sont passés à défenseurs de vampires formois hautement malades consuméristes :
Ces imbéciles vont donc nous apprendre que notre victoire future marquera, non seulement l'abolition de la spéculation, non seulement l'abolition du capitalisme et des banques mais encore ….. l'abolition – ils le prévoient – de … la carte à puce, du distributeur de billets et de l'achat anticipé par les entreprises.
J'ignore combien la spéculation a pu rapporter à l'imbécile auteur de ces pronostics mais je suis sur d'une chose : combattre de pareils crétins pour renverser cette pourriture de vieux monde capitaliste sera largement facilité par leur stupidité profonde :

Ils reprennent leur question « faut-il interdire la spéculation ? » et enchaînent par :
« Ainsi posée, la question n'est pas stupide. Et la réponse, loin d'être triviale, soulève deux débats : faut-il interdire toute forme d'innovation financière ? Peut-on distinguer la bonne finance de la mauvaise ?
La carte à puce, le distributeur de billets ou la possibilité donnée à Air France d'acheter son carburant dans six mois à un prix affiché aujourd'hui (de façon à se prémunir contre une hausse éventuelle du prix du baril), sont des innovations utiles et qui ne contribuent en rien à l'instabilité de la zone euro.
Malheureusement, ce n'est pas toujours le cas des inventions qui sortent des cerveaux de nos financiers. » (Alternatives Economiques 307 Novembre 2011 Christian Chavagneux)
On va rassurer le crétin Christian Chavagneux : Après notre victoire, il touchera – chaque mois - sur son compte électronique une somme de 1000 euros (qui s’appelleront « révo » ou « afro » ou « que sais-je encore ? »)....
Il pourra disposer de cette somme pour consommer. Il pourra utiliser une CARTE A PUCE.
Une carte qui se BLOQUERA dès que le niveau ZERO aura été atteint !
Ce ne sera donc pas une « carte de crédit » mais, bel et bien – comme le mentionne comme « invention » financière le crétin Christian Chavagneux - une CARTE A PUCE !
Une carte à puce sans BANQUE, sans SYSTEME BANCAIRE, sans CAPITALISTES, sans SPECULATEURS !!!
Le grand innovant qu'est XXX n'était pas un spéculateur ni un financier !!!
Il était simplement un INVENTEUR !
Dans une civilisation égalitariste, il aurait disposé de financement pourn créer SA PROPRE ENTREPRISE !
Sans avoir besoin de la DEMANDE d'un PARASITIQUE SYSTEME FINANCIER !
Et nous pouvons même rassurer – quant à ses autres assertions stupides - le crétin Christian Chavagneux : IL POURRA MEME ALLER RETIRER DES BILLETS !
AU DISTRIBUTEUR !!!
Des billets sur lesquels on aura posé le PORTRAIT DE VOLTAIRE, DE NEWTON et de THOMAS SANKARA !
Le cerveau des crétins – crétins que le système a fait monter dans ses hiérarchies - est tellement ranci que ces demeurés profonds sont incapables de prévoir le futur !
Quant au fait de «  se prémunir contre une hausse éventuelle du prix du baril ».... on peut d'ors et déjà prévenir Christian Chavagneux :
1° de ce que le pétrole deviendra bientôt structurellement hors de prix : la taxe carbone mettra le litre d'essence à plus de 7,5 euros !
2° de ce que les entreprises « yoyos » - qui s'amuseraient à avoir comme « raison sociale » de flanquer la pagaille dans les prix des biens de consommation ou les prix du capital circulant - mettraient rapidement la clé sous la porte : les citoyens investisseurs n'auront aucune raison de verser leurs « investissements démocratiques » pour perpétuer l'existence de semeur de pagaille.
Comme, par ailleurs, mensuellement, la totalité des entreprises reverseront leur chiffre d'affaire à l'ordinateur central, le fait de « faire du profit » sera considéré comme une absurdité : Si des entreprises reverseront une somme supérieure aux investissements reçus, cela sera considéré comme UN des critères d'analyse. D'autres critères seront tout autant pertinent : en effet, une « entreprise-film » pourra avoir choisi de distribuer gratuitement (uniquement par téléchargement en ligne) leur « oeuvre-film » et n'aurait donc aucun « chiffre d'affaire » à reverser à l'ordi central.
3° Dans ce contexte, les entreprises achèteront leur capital circulant au PRIX DU MARCHE.... sans qu'aucun achat anticipé ne puisse SEMER LA PAGAILLE sur les EVOLUTIONS DE PRIX !
Quant au fait que le crétin puisse réaliser son rêve de faire INTERDIRE la VENTE A DECOUVERT …. depuis que Émile Zola a écrit son livre L'argent, c'est le rêve de tous les crétins réformistes.
Autant apprendre aux vautours à devenir végétariens.
Nous savons parfaitement que ces ventes à découverts sont – depuis 2008 – une technique de financements géants – mais nous savons tout autant que seule la défaite du capitalisme permettra la défaite de l'aristocratie financière.
sXXX MES ARTICLES SUR LE SUJETLA PEUR DE LA REVOLUTION
QU'A LA FORMOISIE …
RASSURE LA BANCOCRATIE !
Les bancocrates savent que la formoisie et l'innovoisie ont PEUR DE LA REVOLUTION.
Le réformisme de la Grande-Bretagne du début du siècle était la réponse à la révolution de 1917 : pas un cadeau aimable de la bourgeoisie à la formoisie britannique.
Le rêve imbécile des formois d'obtenir une « auto-limitation » du capital financier est une pure rêverie dépourvue de tout réalisme.
On voit – à ce propos - que le crétinisme de ces « intellectuels » formois d'Alternatives Economiques n'a pas de limite :
« Surtout, il faut surveiller comment la spéculation est financée. Si les innovations nuisibles ne servaient aux financiers qu'à miser avec leur argent et celui de leurs clients, ce ne serait pas très préoccupant. Mais, de manière à maximiser leurs profits, ils empruntent de l'argent afin de pouvoir jouer plus gros. La question est donc de savoir s'il est possible de repérer, dans une phase de croissance des crédits, ce qui correspond à un dynamisme réel de l'économie et ce qui va nourrir une bulle spéculative. » (Alternatives Economiques 307 Novembre 2011 Christian Chavagneux)
L'ennemi de la spéculation et de la vente à découvert n'a – sans doute – pas remarqué que ce qui se cachait dans les coulisses bancaires de « son carburant dans six mois à un prix affiché aujourd'hui », c'était tout simplement des vautours qui spéculaient à la hausse ou à la baisse des cours !
L'apparente stabilité des cours de cet achat à terme est comme le troupeau d'animaux de Titus Lucretius : de loin on croit voir de l'immobilité. Mais le mouvement est partout !
Et le pétrole – à court fixe – de Christian Chavagneux Aura changé des dizaines de fois de mains avant qu'il ne soit livré dans les soutes des avions de Air France : acheter à terme revient, en fait, à spéculer à la hausse des courts.
Et celui qui le lui vend ce prix-là des mois avant, aura, lui, spéculé à la baisse : il compte bien lui livrer un pétrole dont les cours auront descendu SOUS le niveau que Air France aura payé.UNE CIVILISATION ÉGALITARISTE
NE « RELANCERA » PAS
UNE
ÉCONOMIE FORMOISE
-BOURGEOISE-INNOVOISE
9) «Peut-on encore relancer l'activité ?
- Il le faut et des marges de manœuvres existent. »
Relancer l'activité ?
Farce !
1° Pour ce qui concerne la production actuelle de biens de consommation, la révolution égalitariste fera de grandes coupes sombres : des pans entiers de l'économie devront IMMEDIATEMENT cesser de produire.
C'est facile à comprendre : il suffit de faire la liste de tous les biens de consommation qu'un consommateur disposant de 1000 euros par mois ne peut PAS s'acheter.
La quasi-totalité de ces biens de consommation toucheront instantanément une clientèle (de malades consuméristes) devenue parfaitement …. insolvable !
Toutes les voitures à énergie carbone - dans une civilisation dans laquelle parcourir 100 kilomètres exigerait le paiement de plus de 35 euros de taxes carbone - passeront rapidement dans les musées des nostalgiques économes.
Renault et Peugeot fermeront leurs portes pour plusieurs mois !!!
La prétendue « industrie » du luxe cessera d'inonder les marchés de leurs « produits » inutiles : que peut-donc s'acheter, actuellement, un SMICard ?
Par contre, des besoins non remplis actuellement, à cause de l'insolvabilité des pauvres, seront remplis par la production massive d'objets et de services les satisfaisant.
Mais, une consommation d'un total de 680 milliards d'euros ne sera pas une production de 680 milliards de biens de consommation pour les Français.
Tout d'abord, quand bien même des services seraient gratuits, il restera toute une gamme de services payants : aller chez le coiffeur ou se baigner dans une piscine restera payant.
L'imbécile gratuité des rêves formois radins n'aura pas court : il y aura un ARBITRAGE du marché. Une piscine réchauffée à l'énergie solaire aura un prix d'entrée inférieur grâce à des coûts de fonctionnement bien inférieurs. Ce sera le marché des consommateurs qui rendra INGERABLE une piscine réchauffée avec un CHARBON taxé CARBONE dans des proportions gigantesques. Les baigneurs auront tôt fait de prendre le bus (solaire) pour aller à quelques kilomètres plus loin payer 4 fois moins cher dans la piscine solaire CONCURRENTIELLE.
Ce seraient, en effet, les citoyens investisseurs qui seraient contraint de payer un CAPITAL CIRCULANT gigantesque pour contribuer à la première piscine charbon non rentable.
La production de biens matériels pourra donc être d'un volume bien inférieur au volume actuel. Ce sera donc une effective DECROISSANCE de la production de biens de consommation destinés aux Français.
2° Une relance ?
Oui, mais pas celle dont les vampires formois rèvent !
Ce sera un ACCROISSEMENT IMPORTANT de biens destinés à l'exportation.
Un chiffre ?

1000 MILLIARDS D'EUROS
DE BIENS A L'EXPORTATION
VERS L'AFRIQUE
Quelle qu'en sera la forme – paiement des droits d'auteur ancestraux – donnant un revenu de 600 euros pour chaque Africain ou – transitoirement – par la multiplication par QUATRE, SIX, DIX des produits IMPORTES depuis l'Afrique, la France aura à verser 1000 milliards d'euros chaque année.
Mais ce versement prendra la forme d'une PRODUCTION.
Et d'une EXPORTATION.
La France produira une quantité de biens de production (machines outils, ordinateurs, logiciels etc...) et de biens de consommation dont le montant sera l'exact équivalent de ce que la France doit à l'Afrique.
Dans le cas d'un équilibrage par les prix des importations africaines (à volume importé vers la France constant), il est facile de comprendre que le volume des exportations devra croitre de telle façon que le MONTANT des EXPORTATIONS atteindra le même niveau, de façon à équilibrer la balance commerciale France-Afrique.
Quant à la fantasmagorie de Guillaume Duval de fabriquer du déficit budgétaire « écologique », on voit que les nostalgiques des Trente Glorieuses ont du mal à comprendre ce qui leur arrive !
Ils n'ont pas encore compris que celles-ci furent une REPONSE POLITIQUE de la bourgeoisie face à leur crainte devant une FORMOISIE REVOLUTIONNAIRE alliée aux classes spoliatées !
Si l'école de Jules Ferry fut la réponse à la Commune de Paris, si les Unions nationales en Grande-Bretagne et en France furent les réponses politiques à la révolution russe de 1917, la croissance économique de l'après 1945 fut le produit de la victoire de la Révolution Chinoise de 1949, de la victoire de la Révolution Yougoslave, puis, à la fin de cette décennie, de la victoire de la révolution Cubaine.
Mais, sans ces craintes, la bourgeoisie a d'autres réponses.
Le fascisme italien, le fascisme allemand, le fascisme portugais, la guerre civile en Espagne furent d'autres réponses.
La passivité tolérante de la formoisie russe permit même d'autres fascismes dès la fin de la 2° guerre mondiale : l'attaque fasciste britannique contre la Grèce en est un exemple.
A partir de 1964, les Brésiliens puis tous les Sud-Américains goutèrent de la trique fasciste étasunienne. Même le « démocratique » Chili connu les « joies » de la terreur fasciste à partir de 1973.
La « relance économique » en faveur de la formoisie vampire n'est qu'une option.
Elle a aussi comme condition que cette classe se tienne tranquille : qu'elle laisse Guy Mollet attaquer les Egyptiens et torturer les Algériens ! Qu'elle se tienne tranquille pendant que les soudards nazis recyclés dans la Légion Etrangère « française » viennent écraser les Camerounais, les peuples d'Indochine et toute l'Afrique après 1961 et le commencement de la 3° guerre esclavagiste.
Le planteur de Kienké – non protégé par le « defenseur de la formoisie prolétarienne » qu'est Gérard Filoche doit bien accepter de vivre avec un revenu 120 fois plus faible que le revenu du pilote d'avion abonné à « Démocratie Socialiste ». !
C'est cela le « miracle » des Trente Glorieuses !
Le financement des vampires formois par les esclaves africains et les mingongs de Chine !

10) « Faut-il laisser tomber l'euro ?
- Surtout pas, mais il faut impérativement corriger les (graves) défauts de la zone euro.

La réponse que la révolution égalitariste vainqueur donnerait en Grèce à cette question est simple : Toute sortie de la zone euro en perpétuant une MONNAIE MARCHANDISE est un suicide économique pur et simple.
Sortir de l'Euro ? Oui, mais en mettant en place – immédiatement – une monnaie INCONVERTIBLE.
Un EURO-REVO – un « eurêvo » qui pourrait même être aligné sur le cours de l'euro pourrait devenir la monnaie de la Grèce révolutionnaire.
Chaque habitant recevrait une somme de 1000 « eurêvo » chaque mois.
La conversion serait simple : un « eurêvo » électronique serait égal à un euro de l'ancien système.
Pour être encore plus pédagogique, on pourrait même imaginer une DEVALORISATION PROGRESSIVE des EUROS BILLETS et des EUROS PIECE.
Tous les 3 mois, on pourrait dévaloriser les billets et les pièces produites par l'Europe capitaliste.
On pourrait diviser par DEUX la valeurs de ces pièces anciennes :
Le 3° mois, un café qui serait payé UN EURO garderait sa valeur et couterait un « eurorévo » s'il est payé en MONNAIE ELECTRONIQUE ou en UTILISANT LES NOUVEAUX BILLETS OU LES NOUVELLES PIECES REVOLUTIONNAIRES.
Mais son PRIX deviendrait DEUX EUROS anciens.
Les touristes et les thésaurisateurs d'ancienne monnaie seraient donc victimes d'une INFLATION qui épargnerait les autochtones (et les travailleurs étrangers volontaires pour travailler dans une telle GRECE REVOLUTIONNAIRE EGALITARISTE).
Le sixième mois, le touriste devrait payer son café QUATRE EUROS et HUIT euros le 9° mois.
Cette technique de la « monnaie fondante » appliquée aux devises étrangères sous forme papier ou métal ne serait pas appliquée pour les échanges internationaux. En effet, un TANK acheté par un gouvernement grec (en honorant les commandes faites par les gouvernements fascistes précédents) serait bel et bien payé en euros non fondants. Ou plutôt, cet achat de tank serait EQUILIBRE par une EXPORTATION depuis la Grèce révolutionnaire vers une Europe (encore) capitaliste d'un BIEN PRODUIT d'une valeur exactement identique en EUREVO.
Pour que les choses soient encore plus claires, il suffit d'imaginer que les touristes auraient à payer une sorte de TAXE grèvant la valeur de leur monnaie.
On pourrait même interdire la CIRCULATION de MONNAIE non-grecque de la même façon que Castro – avant sa sénilité formoise aggravée – avait interdit la circulation des dollars à Cuba.
Le délit de circulation de FAUSSE MONNAIE pourrait être appliquée à l'intérieur de la Grèce (et des pays qui rejoindraient la révolution) pour ceux qui tenteraient de vendre ou d'acheter en utilisant les anciens euros.

Mais, quand les réformistes formois comme Gérard Filoche font les constats de la gravité de l'attaque fasciste de la BCE et de l'UE contre la Grèce aujourd'hui et contre l'Espagne et l'Italie demain, quelles sont donc les réponses qu'ils donnent ?
Un breuvage infâme de propositions « 'not' bon maitre, s'il vous plait ! » en retirant leur casquette de « prolétaires formois » :

« D’abord laisser aux organisations syndicales tous les moyens de jouer leur rôle : les employeurs doivent être obligés d’informer, de consulter, de négocier avec les syndicats et des « avis conformes » des institutions représentatives du personnel toutes les alternatives aux licenciements, toutes les voies de reclassement et de formation, toutes les indemnités que méritent ceux qui ont produit tant de richesses et sont privés de la part qu’ils méritent.  Il s’agit de ré introduire partie de ce qu’il y avait dans la « loi de modernisation sociale » de janvier 2002 abrogée de 2003 à 2004 par François Fillon.

Salariés et syndicats sont bien placés pour lutter et tracer des alternatives à ce stade.
Mais ensuite, quand manifestement, employeurs et actionnaires ne veulent pas renoncer à des licenciements abusifs, boursiers, la puissance publique doit se donner les moyens d’agir. L’état ne peut pas tout, mais dans ces cas-là, il peut et doit beaucoup ! »
Et ce texte est postérieur au texte du 4 octobre !
Il est évident que les Grecs s'ils veulent résister aux Gauleiters envoyés par la BCE doivent construire une stratégie anti-capitaliste conséquente !
Ils ne vont pas attendre que Gérard Filoche soit parvenu à placer Martine Aubry comme présidente de la France ou que le Monde Diplomatique ait réussi à soutenir un Mélenchon et un Front de Gauche stalino-formois au 2° tour de la présidentielle française !
Les Aubry sont comme les mélenchon – et même les Besancenot, les Poutou et autres clones d'Arlette Laguiller : une base sociale qui rêve de consommer 2000 euros par mois en crachant sur les Africains de Kienké ne leur permettra jamais de renverser le capitalisme.
Le crétinisme électoral de tous ces imbéciles est un crétinisme formois indécrottable.
Ce dont les Grecs ont besoin – Grecs formois et Grecs spoliatés – c'est d'une offensive révolisationnaire égalitariste.
En commençant par la mise en place de la délégation générale révocable.
Il faut en FINIR AVEC LES ELECTIONS !
Ce sont les Grecs ont besoin c'est d'un GOUVERNEMENT de DELEGUES NATIONAUX REVOCABLES.
Ce dont les Grecs ont besoin, c'est donc d'un parti égalitariste exigeant « 1000 euros pour tous les Terriens », un parti qui donnera voix au chapitre du plus pauvre des Grecs.
Les Indignés et les syndicats grecs ne sont – presque toujours – que les défenseurs hypocrites des privilèges formois.
Ce dont les Grecs ont besoin c'est d'un parti égalitariste révolutionnaire qui prépare résolument les TROIS révolutions dont la Grèce a besoin.
Révolution anti-capitaliste abolissant le droit à s'accaparer le fructus d'un bien de production.
Mais aussi révolution anti-formoise abolissant les diplômes et le salariat qualifié.
Mais aussi révolution anti-innovoise abolissant le droit d'auteur marchand et décrétant la gratuité définitive de tout l'immatériel.
Nous sommes là aux antipodes de tous les charlatans de Libération, du Monde Diplomatique, d'Alternatives Economiques et de tous les politicards de la formoisie !
C'est pourquoi la construction d'un socle conceptuel néo-marxiste et post-marxiste est la clé de la consruction d'un tel parti égalitariste mondial. Dont la Grèce a besoin dès aujourd'hui. Dont l'Espagne, l'Italie auront besoin demain. Dont tous les travailleurs (formois ou spoliatés) d'Europe auront besoin après-demain pour ne pas subir la botte infernale d'un nouveau Talon de Fer fasciste que la botte bancocrate est en train de construire tout en attisant la haine entre les les différentes nationalités d'Europe.

*avant son départ et son remplacement par Mario Draghi (ex vice-président Europe de Goldman Sachs) avec le consentement de tous les socialo-fasciste PS d'Europe.
fascistes PS d'Europe
Source : RevolisationActu
Union Révolution Citoyenne