A l’orée du ciel je te devine.
Dans la lumière du jour, ton apparence se cristallise
Alors que la nuit t’enveloppe dans ses ténèbres.
Ton ombre s’accroche à l’obscurité
Je te cherche en vain…
Le temps se colore de ta présence
Tel le caméléon, tu te fonds dans la nature.
Et si chaque être que l’on a profondément aimé devenait un ange une fois de l’autre côté, cela rendrait-il l’absence plus supportable ?
Tes pas aux côtés des miens seraient un réconfort.
Me prends-tu la main dans mes chagrins au bord du vertige ?
Dessine-moi des ailes pour que je réussisse à t’atteindre…
Texte de Marie-Laure Bigand
Des auteurs écrivent sur des oeuvres de plasticiens... A découvrir durant l'exposition Mots Arts jusqu'au 20 novembre au Carreau - Cergy-Pontoise (95)